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| Sujet: (1AM) Ven 3 Avr - 14:19 | |
| emmy dix-neuf ans (submvrine) - Code:
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- mimi elashiry + (fauve lawrens) les présentations, c'est pas mon fort. alors disons juste que je suis un petit être qui c'est perdu sur ce magnifique forum et qui espère poser ses bagages pendants un bon petit moment. l'ambiance qu'il dégage est juste génial, ce serait bête pour moi de repartir aussitôt. fauve, lawrens (19)
- yesterday you said tomorrow les hautes lumières, c'est quoi pour toi ? la banalité. les hautes lumières, c'est banale. un p'tit train train quotidien. quelque chose qu'tu vois d'puis qu't'es gamine. c'comme quand l'soleil s'éteint la nuit venu. c'comme le lait au chocolat au déjeuner. c'comme les sourires qu'les gens s'échangent sans vraiment s'connaître, ça veut pas dire qu'ils s'aiment. c'banale, pourtant tu t'vois pas raté l'apparition d'la lune, tu t'vois pas n'plus déjeuner du chocolat l'matin, tu t'vois pas n'plus sourire aux gens.
le goudron, les voitures, la technologie, toutes ces choses là, ça ne te tente pas des fois, ou t'es plutôt grand air ? bien sûr qu'ça tente, et si quelqu'un dit qu'non, c'parce qu'il ment. t'as envie d'être "normale" toi d'temps en temps, avoir un téléphone, une voiture, 'fin, v'savez, tout ces trucs là. mais t'es trop bien ici. t'es trop bien avec les hautes lumières. alors la tentation, tu l'oublies bien assez vite.
et tu comptes rester encore longtemps ici, ou c'est juste pour une petite durée ? t'aimerais bien partir, découvrir d'autres horizons, d'autres paysages. t'veux vivre partout, respirer l'air du monde entier. mais tu peux pas. parc'qu'il veut pas. à chaque fois qu'tu lui dis "j'veux partir", il t'tourne l'dos, il t'parle plus. à chaque fois qu'tu t'questionnes sur l'autre côté, il t'fait une scène. alors t'lui dis qu'tu l'prendras avec toi, (même si lui l'a pas fait) mais il t'dit qu'c'est pas possible. il t'dit "t'peux pas m'prendre avec toi pour aller en ville", il t'dit ça comme s'il était un pestiféré. p't'être qu'il a fait des conneries, d'l'autre côté. t'cherches pas à savoir, tu t'contentes d'abandonner l'idée d'partir.
tu fais quoi de tes petites mains sinon ? l'truc c'est qu'souvent les gens, ils disent qu't'sais pas faire grand chose d'tes dix doigts. quand tu les aides, t'fais toujours des conneries. t'fais toujours plus d'ennuis qu'y'en a d'jà. c'pas pour rien qu'on dit qu't'es l'emmerdeuse. du coup tu fais rien, tu t'contentes d'exister. parfois, les courageux te d'mandent un service. puis même ça t'es pas toujours capable d'le faire correctement. t'es maladroite. trop maladroite. et puis il est jamais là pour t'aider quand tu dois aider les autres. alors t'fais que d'la merde. et les gens veulent plus d'ton aide. - i'm so oh and you're so woah. au début il était gentil avec toi, il t'emmenait partout avec lui. toi, sur son dos. lui, râlant. "fauve, t'es lourde."
il râlait tout l'temps d'toute façon. parc'que tu ries trop fort, parc'que t'es pas toujours gentille, parc'que tu parles trop fort, parc'que tu manges pas toujours correctement, parc'que tu glisses sur les plaques d'égouts. et quand t'y r'penses, t'as l'sourire jusqu'à la lune.
au début, tu pensais qu'il râlait parc'qu'il s'inquiétait. parc'qu'il avait peur que tu t'fasses mal, ou qu'tu tombes, ou qu'les autres pensent du mal d'toi. puis bah maintenant, tu t'rends compte qu't'étais peut-être juste une emmerdeuse. t'y penses souvent, t'imagines des tonnes d'situations. "fauve, c'est qui pour toi ?", qu'les gens d'vaient lui d'mander. et tu l'imagines répondre avec sa froideur, "une emmerdeuse".
boum. (vous inquiétez pas, c'était juste mon cœur, il explosait)
au début tu l'trouvais gentil, il t'essuyait toujours l'coin des lèvres après avoir mangé. puis l'soir, allongé dans l'noir, quand tu lui disais "je crois que j't'aime", il souriait. 'fin en vrai, t'savais pas vraiment s'il souriait. mais tu l'devinais, parc'que les étoiles étaient plus brillante qu'les autres soirs.
mais peut-être qu'il souriait pas en fait, peut-être que les étoiles et son sourire, bah ça avait rien avoir. si elles brillaient, c'était normal. c'juste toi, tu t'faisais des illusions. c'juste toi, t'voulais trop qu'il t'aime. alors t'imaginais qu'il souriait, parc'que s'il souriait, ça voulait dire qu'il t'aimait aussi. 'fin, dans ta logique. mais t'as pas toujours été très logique. c'même lui qui l'disait.
à la fin, il est d'venu méchant. "quelle mouche ta piqué ?" qu'tu lui disais. t'comprenais pas pourquoi il était d'venu aussi méchant. q'du jour au lend'main, il ait changé. il râlait encore plus, pour tout et pour rien. sans aucune raison. t'sentais qu'tu le faisais chier, t'sentais qu't'étais une emmerdeuse. fauve, l'emmerdeuse.
un jour, il est partit. il t'a même pas prévenu. 'fin, c'vrai quoi. il aurait pût t'prévenir, non ? "fauve, j'm'en vais", c'pas compliqué à dire ? la vérité c'est qu'il tenait pas à toi. alors il avait aucune raison d'te dire qu'il partait. il savait qu'tu l'aurais suivis. et il voulait pas d'ça, il voulait pas d'toi, fauve l'emmerdeuse, il en voulait plus.
boum. (vous inquiétez pas, c'était le bruit qu'ça fait quand je tombe sur un égout)
et puis t'étais toute seule, tu t'cassais la gueule sur les égouts, y avait plus personne pour te rattraper, ou t'ramasser. plus personne pour mettre un pansement sur tes genoux. plus personne pour t'essuyer l'coin des lèvres. t'étais vraiment seule.
alors t'as commencé à l'imaginer dans ta tête, d'toute tes forces. assez fort pour que tu puisses avoir la sensation d'le toucher. tu l'as imaginé tellement fort qu'maintenant, il est partout avec toi. encore plus présent qu'avant. encore plus serviable qu'avant. y a tout qui t'porte à croire qu'il est vraiment là, y a même l'odeur d'son parfum qui t'fait éternuer. et même que maintenant, quand tu lui dis qu'tu l'aimes, il sourit. et tu l'avais jamais vu sourire pourtant. donc ça veut dire qu'il est vraiment là ?
"fauve, tu sais l'emmerdeuse ? bah j'crois qu'elle est pas complètement net. elle continue d'prétendre qu'elle le voit, mais il a jamais existé."
Dernière édition par Fauve Lawrens le Ven 3 Avr - 18:29, édité 3 fois |
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Isha Dakota VIEUX FRÈRES
Messages : 203 Dans ta tête : Et moi qui croyais que j'étais pas comme il fallait Date d'inscription : 06/03/2015 Localisation : entre les rivières et les hautes lumières Une vie d'autre tempsVie d'antan: La première fois que tu as vu les hautes lumières: au premier souffle de la naissance, dans la douceur de l'enfance, dans la saveur de l'ignorance | Sujet: Re: (1AM) Ven 3 Avr - 14:24 | |
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| Sujet: Re: (1AM) Ven 3 Avr - 14:40 | |
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| Sujet: Re: (1AM) Ven 3 Avr - 15:12 | |
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| Sujet: Re: (1AM) Ven 3 Avr - 17:51 | |
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| Sujet: Re: (1AM) Ven 3 Avr - 18:39 | |
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