i care too much, but it never works. like now - i’m trying to be here, i’m trying to do things. but it doesn’t work, i can’t find anything, so maybe that’s what makes me crazy. ✻✻✻ il n'était pas tard, du moins c'est ce que jude pensait. c'est donc en fin de soirée que le jeune homme alla s'aventurer seul dans la forêt, se faisant engloutir par son immensité un peu plus à chaque pas. les mains dans les poches de son manteau, en agitant presque toutes les deux secondes la tête de gauche à droite, pour observer les arbres qui l'entouraient. il finit au bout d'un certain temps par se lasser de marcher, et s'assis sur les feuilles mortes, retenant le poids de son corps par ses bras en appui derrière le haut de son corps. jude caressa la terre, la frotta contre ses paumes, l'écrasa entre ses longs doigts. tout le décor autour de lui l'inspirait, et à vrai dire il regrettait de ne pas avoir emporté une toile et quelques tubes de peinture, ou même une simple feuille et un crayon à papier. il allait malheureusement devoir se servir seulement de sa mémoire à longue durée, en espérant que celle-ci réussisse à retenir tout ce qu'il voyait à présent. les couleurs sombres du lierre ternit par le froid qui grimpait aux branchages lui donnait envie de rester là à les analyser toute sa vie. finalement, ça semblait être un bon projet ; ce n'est pas comme s'il allait manquer à quiconque. il finit par s'allonger entièrement, les mains derrière la tête, la soutenant pour qu'elle ne touche pas le sol. le décor était encore plus incroyable de ce point de vue : les arbres nus étaient comme de longs traits de crayon sur une toile blanche, le ciel dans les couleurs pastelles, le soleil est sûrement en train de se coucher, pensa jude. il était bien, là, seul avec lui même, ne réussissant à rien faire à part regarder ces formes qui se dessinaient dans le fond violet clair, semblables à des personnes qui se cambrent de part et d'autres, ne faisant qu'étoffer l'imagination du garçon. la respiration bruyante, clignant les yeux rapidement pour ne pas manquer un quelconque mouvement de la nature autour de lui, c'est avec confiance qu'il soupira de plaisir devant ce spectacle, peut être simple et naturel mais qui comptait beaucoup plus à ses yeux.
Dernière édition par Jude Murphy le Lun 6 Avr - 15:45, édité 1 fois
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Sujet: Re: échos de lune (romy) Lun 6 Avr - 2:38
tu sais pas trop comment, et pourtant, t'as fini par te paumer. tu voulais juste un peu te promener, te changer les idées. et surtout oublier. ta vie d'avant, celle d'avant l'accident, celui qui te fait avoir un ventre un peu trop arrondi, pour qu'on te dise que tu as simplement grossi. maintenant t'es entre les arbres, et même s'il fait un peu sombre, tu continues d'avancer, et de t'enfoncer, sans trop savoir où tu vas. tu te questionnes pas. t'avances, avec même une certaine assurance. t'as pas peur de te perdre, t'as plus rien à craindre, c'est qu'ici tu n'as rien, même pas le moindre bien. il ne te reste plus que tes rêves, eux qui crèvent, eux qui sont hors d'atteintes, depuis que t'es enceinte. tu finis par tomber sur une silhouette, un peu fluette. ça te surprend un peu, tu pensais pas que vous alliez être deux, à errer dans ces lieux. le garçon est bien silencieux, tu finis par briser le silence - euh... j'dérange ou pas ? tes mots sont un peu maladroits, ton ton est un peu froid, c'est que t'as un peu trop l'habitude, d'arborer cette attitude. celle de la fille un peu haut-perchée sur ses nuages, qui t'y feras monter si t'es un peu sage. mais là tu sembles avoir oublier, qu'ici tout le monde est à égalité, qu'ici tout le monde est sous les hautes lumières, et que tu n'es rien pour eux.
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Sujet: Re: échos de lune (romy) Lun 6 Avr - 19:36
écho de lune
romy & jude
i care too much, but it never works. like now - i’m trying to be here, i’m trying to do things. but it doesn’t work, i can’t find anything, so maybe that’s what makes me crazy. ✻✻✻ il était toujours allongé, comme presque perdu, cherchant tant bien que mal une raison pour se lever et retourner dans sa cabane, arrêter de flemmarder et réussir à se bouger. mais non, sa place même peut être pas assez confortable lui suffisait comme excuse pour rester là toute la soirée, peut être même dormir ici, qui sait. l'idée de rester planté là dans la terre, tel un arbre qui enfonce ses racines pour y trôner. le nombres de soupirs que jude a poussés dépassaient presque la centaine, ne cherchant même pas un quelconque moyen de stopper le sommeil qui arrivaient à grands pas pour pénétrer dans son être, cherchant tant bien que mal à s'y faire une place, le brun le repoussant, en observant la nature qui l'entourait, le ciel qui s'assombrissait peu à peu allait le laisser seul dans le noir, sans qu'il ne puisse rien y faire. et au fond, il ne trouvait rien de bien triste là dedans. il resterait seul pendant longtemps, qu'il fasse jour ou nuit, dans la forêt ou pas. et c'est ces quelques mots qui firent écarquiller ses yeux déjà presque clos, le fit se lever en sursaut pour se tourner de gauche à droite, recherchant la personne qui avait réussi à le sortir de ses pensées et de l'empêcher de s'endormir. c'est quand il finit par trouver à qui se référer pour réponse à la question posée qu'il s'assit à nouveau, comme la première fois, et répondit d'un ton presque non intéressé, " mmh, je suppose que non. " bien qu'il aurait préféré largement être seul à ce moment là, un peu de compagnie ne le dérangerait pas. puis d'après ce qu'il avait réussi à déduire de la voix et du ton de la personne qui lui avait vaguement parlé, c'était une femme. jeune ou vieille, il n'avait entendu que trop peu pour le savoir. il tapota sur les feuilles mortes à côté de lui tout en regardant la demoiselle derrière, lui faisant en quelques sortes signe de venir à côté de lui. autant s'asseoir avec jude si elle était là, pourquoi rester aussi loin s'ils étaient finalement tous deux, coincés" dans une forêt sombre, sans but précis ? il en avait un pourtant, en savoir plus sur elle. pourquoi était-elle là ? voilà une question que je pourrais me poser à moi même. malgré le fait que la nuit était presque tombé, le maigre éclairage que la lune réussissait à produire laissait le brun l'opportunité de distinguer quelques traits du visage de la fille, lui faisant remarquer qu'elle n'était pas vilaine. il était habitué à en voir, des belles nanas, ce qui en conséquence ne le fit pas réagir plus que ça, à part regarder un peu plus la jeune-femme, s'insultant de ne pas avoir amené un quelconque moyen d'éclairage.
il te fait comme un accueil, t'indiques que tu peux t'installer, en tapotant un peu les feuilles, juste à ses côtés. tu ne te fais pas trop prier, et tu t'assois pas trop loin, il est vrai que t'en avais un peu besoin, c'est qu'avec le bébé, t'es plus facilement fatiguée. t'essayes de contempler, juste le ciel au-dessus de toi. mais t'as du mal à te concentrer, quand tu sens parfois, des regards sur toi se poser. ça te fait même un peu sourire, ça te rend même un peu joyeuse, t'as besoin de ça pour te sentir vivre, même si ça fait de toi une petite allumeuse. tu profites de l'obscurité, pour te laisser contempler, tandis que bébé est dissimulé, et que nul ne peut l'imaginer. mais rien qu'en pensant, à ce petit garnement, tu te mets à ne plus supporter les regards, ainsi que le silence, comme s'ils étaient des coups de poignards, comme s'ils étaient ta pénitence. - ça t'arrives souvent de t'enfuir jusqu'ici ? tu te risques pour la première fois, à regarder le visage à côté de toi. le garçon n'a pas l'air vieux, tu te demandes si c'est un pecnot de ces lieux, ou si c'est un aventurier. qui, comme toi, a fini par se bruler.
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i care too much, but it never works. like now - i’m trying to be here, i’m trying to do things. but it doesn’t work, i can’t find anything, so maybe that’s what makes me crazy. ✻✻✻ il n'était pas tard, du moins c'est ce que jude pensait. c'est donc en fin de soirée que le jeune homme alla s'aventurer seul dans la forêt, se faisant engloutir par son immensité un peu plus à chaque pas. les mains dans les poches de son manteau, en agitant presque toutes les deux secondes la tête de gauche à droite, pour observer les arbres qui l'entouraient. il finit au bout d'un certain temps par se lasser de marcher, et s'assis sur les feuilles mortes, retenant le poids de son corps par ses bras en appui derrière le haut de son corps. jude caressa la terre, la frotta contre ses paumes, l'écrasa entre ses longs doigts. tout le décor autour de lui l'inspirait, et à vrai dire il regrettait de ne pas avoir emporté une toile et quelques tubes de peinture, ou même une simple feuille et un crayon à papier. il allait malheureusement devoir se servir seulement de sa mémoire à longue durée, en espérant que celle-ci réussisse à retenir tout ce qu'il voyait à présent. les couleurs sombres du lierre ternit par le froid qui grimpait aux branchages lui donnait envie de rester là à les analyser toute sa vie. finalement, ça semblait être un bon projet ; ce n'est pas comme s'il allait manquer à quiconque. il finit par s'allonger entièrement, les mains derrière la tête, la soutenant pour qu'elle ne touche pas le sol. le décor était encore plus incroyable de ce point de vue : les arbres nus étaient comme de longs traits de crayon sur une toile blanche, le ciel dans les couleurs pastelles, le soleil est sûrement en train de se coucher, pensa jude. il était bien, là, seul avec lui même, ne réussissant à rien faire à part regarder ces formes qui se dessinaient dans le fond violet clair, semblables à des personnes qui se cambrent de part et d'autres, ne faisant qu'étoffer l'imagination du garçon. la respiration bruyante, clignant les yeux rapidement pour ne pas manquer un quelconque mouvement de la nature autour de lui, c'est avec confiance qu'il soupira de plaisir devant ce spectacle, peut être simple et naturel mais qui comptait beaucoup plus à ses yeux.
i care too much, but it never works. like now - i’m trying to be here, i’m trying to do things. but it doesn’t work, i can’t find anything, so maybe that’s what makes me crazy. ✻✻✻ il était toujours allongé, comme presque perdu, cherchant tant bien que mal une raison pour se lever et retourner dans sa cabane, arrêter de flemmarder et réussir à se bouger. mais non, sa place même peut être pas assez confortable lui suffisait comme excuse pour rester là toute la soirée, peut être même dormir ici, qui sait. l'idée de rester planté là dans la terre, tel un arbre qui enfonce ses racines pour y trôner. le nombres de soupirs que jude a poussés dépassaient presque la centaine, ne cherchant même pas un quelconque moyen de stopper le sommeil qui arrivaient à grands pas pour pénétrer dans son être, cherchant tant bien que mal à s'y faire une place, le brun le repoussant, en observant la nature qui l'entourait, le ciel qui s'assombrissait peu à peu allait le laisser seul dans le noir, sans qu'il ne puisse rien y faire. et au fond, il ne trouvait rien de bien triste là dedans. il resterait seul pendant longtemps, qu'il fasse jour ou nuit, dans la forêt ou pas. et c'est ces quelques mots qui firent écarquiller ses yeux déjà presque clos, le fit se lever en sursaut pour se tourner de gauche à droite, recherchant la personne qui avait réussi à le sortir de ses pensées et de l'empêcher de s'endormir. c'est quand il finit par trouver à qui se référer pour réponse à la question posée qu'il s'assit à nouveau, comme la première fois, et répondit d'un ton presque non intéressé, " mmh, je suppose que non. " bien qu'il aurait préféré largement être seul à ce moment là, un peu de compagnie ne le dérangerait pas. puis d'après ce qu'il avait réussi à déduire de la voix et du ton de la personne qui lui avait vaguement parlé, c'était une femme. jeune ou vieille, il n'avait entendu que trop peu pour le savoir. il tapota sur les feuilles mortes à côté de lui tout en regardant la demoiselle derrière, lui faisant en quelques sortes signe de venir à côté de lui. autant s'asseoir avec jude si elle était là, pourquoi rester aussi loin s'ils étaient finalement tous deux, coincés" dans une forêt sombre, sans but précis ? il en avait un pourtant, en savoir plus sur elle. pourquoi était-elle là ? voilà une question que je pourrais me poser à moi même. malgré le fait que la nuit était presque tombé, le maigre éclairage que la lune réussissait à produire laissait le brun l'opportunité de distinguer quelques traits du visage de la fille, lui faisant remarquer qu'elle n'était pas vilaine. il était habitué à en voir, des belles nanas, ce qui en conséquence ne le fit pas réagir plus que ça, à part regarder un peu plus la jeune-femme, s'insultant de ne pas avoir amené un quelconque moyen d'éclairage.