Ambrose Shelter NOUS SOMMES DE CEUX
Messages : 40 Date d'inscription : 20/05/2015 Une vie d'autre tempsVie d'antan: une valse macabre dont les souvenirs ont comme un goût de métal, le goût du sang.La première fois que tu as vu les hautes lumières: ma gorge s'est serrée et j'en ai gardé pour toujours l'envie de pleurer. | Sujet: la valse des monstres. Mer 20 Mai - 11:00 | |
| lola 22 ans stacy martin (crédit) - Code:
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- stacy martin + (ambrose shelter) ici, si ça te fait plaisir, tu peux nous parler un peu de toi, nous dire comment tu nous a trouvé, ce que tu penses un peu du forum, tout ça tout ça. c'pas obligatoire bien sûr tu peux t'lâcher, y a un overflow ambrose, shelter (21)
Et de longs corbillards, sans tambours ni musique, Défilent lentement dans mon âme; l'Espoir, Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique, Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.. eh, toi, qu'est-ce que tu viens faire par ici ? comme la plupart d'entre nous, je me cache, je fuis, trop lâche pour mettre fin à mes jours. J'essaye de m'empêcher d'être ce que je suis réellement, j'évite de croiser mon reflet dans un miroir et tout ce qui de près ou de loin pourrait faire que mes vieux démons me retrouvent au milieu de la nuit. Je tente dans un dernier effort d'effacer les dernières poussières qu'il reste de moi. Et malgré tout, cette haine, ce dégoût, ce goût métallique ne se dissipent pas. Ca doit être le pris à payer pour ma lâcheté. d'où tu nous viens, tu faisais quoi avant ? parle nous un peu de ta vie avant. Les lumières dansent et viennent s'étaler confusément sur le pare-brise de la voiture, donnant ainsi une note dorée à la pluie qui ruisselle violemment sur celui-ci. La nuit écrase le paysage endormi dans lequel on s'enfonce à pleine vitesse. Non loin de moi, confortablement installé sur la place passager il tire avec insistance sur sa cigarette tout en me défiant du regard. Mon pied appuie encore un peu plus sur l'accélérateur. Le même schéma se répète, encore et encore. Je ne me souviens même plus de quelle boîte on vient de sortir, où alors étions en appartement? La seule réponse qui s'impose est que je suis complètement éclatée, comme à mon habitude. Je me déteste, je nous déteste. Les lumières sont confuses, je lui dis mais il trouve ça hilarant. C'est certainement que ça doit l'être. J'esquisse un large sourire avant d'ingurgiter ce qu'il reste de vodka. Nous nous faufilons telle l'ombre de ce que nous sommes dans cette ville qui nous ronge. Sa main se glisse sur ma cuisse, et j'ai l'impression que mon coeur est sur le point d'exploser. Sa simple présence suffit à me rendre folle, il me consume, à un tel point que parfois je pourrais oublier comment je m'appelle. Il finira par me tuer, son regard si sombre finira par m'engloutir. Il déchire mes entrailles, et déguste mon coeur. Et même si on adore s'empoisonner l'un et l'autre, c'est n'est qu'avec lui que je me sens enfin vivante. A vive allure nous approchons de notre destination finale. J'aime rouler à heure-ci dans le rues de Paris, tout y est calme, apaisant. Je lui jette de nouveau un coup d'oeil pour m'assurer qu'il ne s'est pas endormi mais une vive lumière blanche m'aveugle. Et c'est dans un fracas assourdissant que soudain, je réalise que les roues de la voiture ne touchent plus le sol, avant de plonger dans l'obscurité la plus profonde. Finalement c'est moi qui ai fini par le tuer. et tu comptes rester encore longtemps ici, ou c'est juste pour une petite durée ? Très bonne question à laquelle je ne parviens pas à trouver de réponse. Je crois que ca fait à peu près deux mois que j'ai attéri ici, et depuis je n'ai toujours pas envisager mon départ. Il faut dire que je n'ai plus rien à retrouver, et ne voulant rien retrouver je préfère continuer à m'exiler. À fuir mes responsabilités comme j'ai toujours si bien su le faire, comme le jour de l'enterrement de mahaut. C'est tellemen plus simple de disparaître, vous ne pensez pas? Alors laissez-moi m'effacer. tu fais quoi de tes petites mains sinon ? je ne sais pas faire grand choses de mes mains, on a toujours tout fait à ma place. Il faut dire qu'avec des comptes en banque aussi bien remplis que ceux de mes parents, il est difficile de ne pas être complètement assistée. La seule chose que je sache faire est de dessiner des plans. Étant une jeune héritière il fallait bien mériter de porter le nom de mes parents, point sur lequel ils n'ont jamais hésité à insistet, c'est pourquoi je suis entrée en école d'architecture après mon bac. Alors ici je continue à faire la seule chose que je sais faire, concevoir des édifices. - MOI, LE MÉANDRE BLEU QUI VERS LE CIEL SE TORD, ME PLONGE EN UNE EXTASE INFINIE ET M'ENDORT... « Il y a ce corps, d’abord, allongé sur le sol et dont les membres, soigneusement désarticulés, semblent tendre et défaillir vers quelque liberté. Il y a ce corps, et, d’une certaine façon, je crois que c’est assez. Qui douterait de cela ? J’ai, au fond du ventre, l’impression farouche que ça ne suffit pas. Que voudrais-tu savoir ? Le parfum de la lumière ou la couleur des sons ? Qu’espères-tu trouver un jour sinon quelques autres cadavres putréfiés sur ta route ? Il est loin le temps des pieds nus le long des chemins, la môme, il est loin le temps des amours folles dans les cours de récréation. Sous la couleur dorée de sa peau, c’est un cimetière que tu as trouvé, la môme. Qu’espères-tu encore ? Je pourrais te dire les contes inénarrables, je pourrais t’inventer des fables, te faire rêver, t’effrayer à te faire hurler, je pourrais, mais ça ne compte pas. Tu as le regard fuyant et sous ton visage jeune, tes joues roses et tes cheveux fins, ne vois-tu rien venir ? Tu as tout essayé. Soyons franc, regarde-toi en face. Quoi ? Il n’y a plus aucune excuse, plus aucun prétexte qui ne pourrait te protéger, ta psychologie donne dans l’absurde et, comme un métronome usé, tu t’essouffles et tu t’épuises, la môme. Vas-y, hurle que tu t’en fous. Moi, tout ça m’agace. » C’était le délire, vraiment, un incroyable foutu bordel qui s’est, en une seule seconde, enfoncé dans nos vies jusqu’à nous faire chavirer. J’ignore le nom de cette chose, j’ignore sa définition même sinon qu’elle fout tout en l’air d’une façon spectaculaire. Pourtant, dans mon excitation naissante ou dans la lueur de mon œil, je sais bien que, quoi que j’en dise, j’étais exalté. « Le méandre bleu qui vers le ciel se tord ». Nous étions immortels, nous étions beaux. Rien d’autre ne comptait sinon que de vivre heureux, rassasiés : nous avons joui, tant de fois. Cette vie-là, c’était comme un orgasme répété, fulgurant et rythmé, qui, chaque fois qu’il semblait s’éteindre, repartait de plus belle. Nous avons été pulvérisés par le rythme de ces nuits-là. Elle, moi, ce qu’il restait de nos projets, de nos rêves, ce qu’il restait du nous au-dehors de nous. Nous avons tout obtenu parce que nous avons tout risqué alors, dans la confidence de nos nuits partagées, nous avons été heureux, libres ; nous avons joui, nous avons joui tant de fois. C'est vrai, j’en n’ai rien à foutre d’être ce môme-là. Je me fous de tes avertissements, je me fous de la mélancolie latente qui s’est fichée au cœur de mon existence jusqu’à faire de mes rares émotions de constantes résurgences d’un idéal démoli. Tu veux la vérité ? C’était grandiose, j’ai pris plaisir à ruiner toutes les choses qu’on m’avait averti de préserver. Je n’ai besoin de personne, je n’ai besoin de rien, si tout ce que tu me proposes, si tout ce que tu m’apportes, ne rivalise pas avec ces nuits-là. Peux-tu promettre un feu d’artifice dans ma poitrine ? Peux-tu m’apporter l’infini sur un plateau ? J’avais dans les yeux tellement d’étincelles, j’ai vu l’infini mille fois dessiné dans son dos humide et parfois même, ce méandre bleu qui vers le ciel se tord. Qu’as-tu à répondre à cela ? Crois-tu que l’équilibre m’intéresse ? Crois-tu que tu pourrais me rendre heureuse ? Moi, je fume au nez des dieux de fines cigarettes et je me fous d’avoir raison, je me fous pas mal d’avoir tort. Tu ne pourrais pas comprendre ce que c’est, toute ta stabilité est basée sur l’absolue certitude que ces émotions-là ne sont que des illusions. Je me fous des illusions ; tout ce que je veux, c’est signer ma perte, et, coûte que coûte, comme ce méandre bleu, vers le ciel me tordre.
Dernière édition par Ambrose Shelter le Mer 20 Mai - 16:40, édité 9 fois |
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Isha Dakota VIEUX FRÈRES
Messages : 203 Dans ta tête : Et moi qui croyais que j'étais pas comme il fallait Date d'inscription : 06/03/2015 Localisation : entre les rivières et les hautes lumières Une vie d'autre tempsVie d'antan: La première fois que tu as vu les hautes lumières: au premier souffle de la naissance, dans la douceur de l'enfance, dans la saveur de l'ignorance | Sujet: Re: la valse des monstres. Mer 20 Mai - 11:27 | |
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Ambrose Shelter NOUS SOMMES DE CEUX
Messages : 40 Date d'inscription : 20/05/2015 Une vie d'autre tempsVie d'antan: une valse macabre dont les souvenirs ont comme un goût de métal, le goût du sang.La première fois que tu as vu les hautes lumières: ma gorge s'est serrée et j'en ai gardé pour toujours l'envie de pleurer. | Sujet: Re: la valse des monstres. Mer 20 Mai - 12:12 | |
| merci je peux te retourner ces compliments, et dès que j'aurais le temps j'irai faire un petit détour par ta fiche, pour en savoir un peu plus sur ton personnage |
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Meika Smith NOUS SOMMES DE CEUX
Messages : 163 Dans ta tête : Les rêves qui sommeillent en mon coeur Date d'inscription : 04/05/2015 Une vie d'autre tempsVie d'antan: C'était beau, mais dans mon coeur, dans tout mon être, je savais que ce n'était pas chez moi.La première fois que tu as vu les hautes lumières: Mon cœur s'est allégé, le voile sur mon âme s'est levé, j'ai alors su que je resterais là pour l'éternité | Sujet: Re: la valse des monstres. Mer 20 Mai - 15:12 | |
| Ambrose est tellement belle J'ai plus l'habitude de voir ce prénom pour un homme, mais c'est beau aussi sur une femme Puis ton vava et tes mots, tout est magnifiquement torturé chez toi, j'adore Bonne chance pour la fin à très vite |
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Ambrose Shelter NOUS SOMMES DE CEUX
Messages : 40 Date d'inscription : 20/05/2015 Une vie d'autre tempsVie d'antan: une valse macabre dont les souvenirs ont comme un goût de métal, le goût du sang.La première fois que tu as vu les hautes lumières: ma gorge s'est serrée et j'en ai gardé pour toujours l'envie de pleurer. | Sujet: Re: la valse des monstres. Mer 20 Mai - 15:20 | |
| merci à vous, c'est gentil oui c'est un prénom masculin ambrose, mais je trouvais qu'il pouvait parfaitement être mixte, alors je me suis dit pourquoi pas! PS: j'ai terminé |
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Lise Turner NOUS SOMMES DE CEUX
Messages : 230 Date d'inscription : 15/02/2015 Une vie d'autre tempsVie d'antan: La première fois que tu as vu les hautes lumières: | Sujet: Re: la valse des monstres. Mer 20 Mai - 15:35 | |
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Ambrose Shelter NOUS SOMMES DE CEUX
Messages : 40 Date d'inscription : 20/05/2015 Une vie d'autre tempsVie d'antan: une valse macabre dont les souvenirs ont comme un goût de métal, le goût du sang.La première fois que tu as vu les hautes lumières: ma gorge s'est serrée et j'en ai gardé pour toujours l'envie de pleurer. | Sujet: Re: la valse des monstres. Mer 20 Mai - 16:42 | |
| J'ai étoffé les deux dernières questions comme demandé. Désolée j'étais un peu trop pressée sur ma fin je pense haha |
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Zoé Dakota NOUS SOMMES DE CEUX
Messages : 296 Dans ta tête : (toi toi toi toi toi toi toi toi toi toi toi toi) et la lune et jude et nous deux. Date d'inscription : 06/03/2015 Age : 26 Une vie d'autre tempsVie d'antan: je crois que j'étais une biche avant. parfois j'ai envie de courir très vite et sauter très haut dans les prairies. papa dis que je suis une jument.La première fois que tu as vu les hautes lumières: née dedans moi (comme isha, comme doli). | Sujet: Re: la valse des monstres. Mer 20 Mai - 21:34 | |
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