Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -55%
Coffret d’outils – STANLEY – ...
Voir le deal
21.99 €

Partagez
 

 AUBE - iva (clos)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Isha Dakota
Isha Dakota
VIEUX FRÈRES

Messages : 203
Dans ta tête : Et moi qui croyais que j'étais pas comme il fallait
Date d'inscription : 06/03/2015
Localisation : entre les rivières et les hautes lumières

Une vie d'autre temps
Vie d'antan:
La première fois que tu as vu les hautes lumières: au premier souffle de la naissance, dans la douceur de l'enfance, dans la saveur de l'ignorance
AUBE - iva (clos) Empty
MessageSujet: AUBE - iva (clos)   AUBE - iva (clos) EmptyLun 9 Mar - 2:38

j'te suivrai je serai comme ton ombre

si le bateau, si le bateau sombre, j'te suivrai je serai comme ton ombre. tu me trouveras toujours dans ton sillon, dans les sales moments comme dans les bons. et si le ciel s'écroule, si les continents plongent, je te suivrai même jusque dans tes songes. tu me trouveras toujours dans ton sillage, dans les lignes droites et les virages. Δ fauve


une nuit au lourd sommeil, bercée par les rayons de la lune, par le silence de la nature.
pas de rêve, juste de l’ombre, les abysses et les étoiles, des constellations et les galaxies.
un sommeil paisible, doux, lové dans un lit aux saveurs rassurantes de ce que l’on connaît.
loin de tout l’inconfort des quatre dernières années, loin de l’insécurité.
ici c’est chez toi Isha. ici tout est beau, tout est doux, tout est bien.
ici tu es le roi. pas un chien qui traine la patte dans la misère et la poussière, entre les galères.
puis au petit matin l’aube est chantante, ravissante, enrobée dans sa robe de brume. elle vient déposer une douce couverture nuageuse sur ton réveil. t’es trop bien lové dans la profondeur de ce sommeil poudreux qui pèse lourd sur tes paupières, lourd sur ton esprit, lourd sur ton corps, lourd sur ton âme. il essaye de s’échapper peu à peu, filant maladroitement. toi tu tournes et retournes pour rester dans son étreinte, pour ne pas qu’il t’abandonne, pour le regarder près de toi, mais lui ne veut pas. il a filé dans le corps inerte à côté de toi, pour l’embrasser de toute sa force au détriment de toi. c’est sans doute zoé qui est venue s’échouer par là, pour s’endormir près de toi. iva a dû filer, parce qu’elle dort jamais collée à toi, pas comme ça. iva elle est fuyante, iva elle est distante. comme si le contacte pouvait la brûler, comme si c’était violer son intimité. elle dort avec toi, comme pour se rassurer, mais jamais contre toi. toi, tu cherches pas de raison, t’accepte sans discussion, parce que t’as déjà essayé, une fois pour tester. mais iva elle sort les griffes, elle montre les crocs, elle grogne, elle gifle. parce que iva, quand ça ne lui va pas, elle n’hésite pas.
si c’est zoé tu peux l’enlacer, si c’est iva, tu ferais mieux de t’en garder, mais tes paupières sont lourdes, trop pesantes pour accepter de s’ouvrirent docilement. le marchand de sable a fait preuve d’une incroyable générosité cette nuit, si bien qu’il a presque cimenté tes paupières. alors sans prendre la peine de faire fonctionner tes yeux, tu te risque à passer un bras par dessus ce corps comme mort, pour l’enlacer, sans hésiter à t’y coller. c’est doux et chaud, assez confortable pour rappeler le sommeil. tu te raccroche à ce corps, le nez enfoui dans ses doux cheveux, cherchant maladroitement les dernières fibres de sommeil qu’il te reste. malheureusement, ça ne revient pas et ça ne reviendra plus. alors tu trouve la clé pour ouvrir tes paupières blindées. le corps à côté toi, c’est pas zoé, c’est pas ta petite innocente venue se cacher. c’est bel est bien iva, mais elle ne bouge pas.
tu pourrais la relâcher, tu pourrais filer, vite, avant qu’elle ne s’en rende compte, avant qu’elle abatte sa lourde patte sur toi. mais tu le ne fait pas. tu restes là, à rêver, à savourer cette étrange proximité. peut-être qu’il faut forcer les choses pour réussir à l’apprivoiser. elle, l’amazone sauvage, qui veut jamais, qui se laisse pas approcher, qui se laisse pas toucher. tu veux pas y renoncer, tu préfères en profiter. du bout des doigts tu cavales sur la peau de son bras, doucement, légèrement, timidement. parce que c’est nouveau, parce que c’est dangereux, parce que c’est curieux. tu voudrais pouvoir faire ça sans attendre de lui voler ce petit peu de proximité, ce petit peu d’intimidé. pour ne pas être obligé de flipper quand elle se met à remuer. parce que oui le corps bouge finalement, alors tu laisses ta main en suspend. juste là au dessus, attendant de voir si elle dort toujours, ou si sa sentence te prendra de court. parce que tu crains sa colère, tu crains qu’elle n’ouvre les paupières.


© GASMASK


Dernière édition par Isha Dakota le Mer 11 Mar - 0:16, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité


AUBE - iva (clos) Empty
MessageSujet: Re: AUBE - iva (clos)   AUBE - iva (clos) EmptyLun 9 Mar - 13:56

La fatigue a eu raison de toi.
Tu as passé la journée loin de tout. Loin de lui. Découvrant petit à petit ce nouveau monde qu'il essaye de t'offrir. T'as marché, longtemps. Couru également. Tu t'es perdue à plusieurs reprise, sans crainte de l'inconnu pour la première fois depuis longtemps. Puis t'as fini par t'ennuyer, te lasser de son absence peut-être. Alors t'es rentrée, chez lui, chez eux. Dans cet espèce de chalet, pas plus grand que ce que tu as plus connaitre. Mais plus chaleureux. Plus vivant. Quelque chose de beau, de fort. Sans artifice. Tu n'as pas presque pas parlé, pour ne pas dire pas du tout. T'es restée silencieuse, de marbre face à leurs activités auxquelles tu ne comprends pas grand chose. Les relations humaines, ça t’écœure. Parce que tu es incapable de normalité. Alors tu préfères observer. Tu t'es couchée sans prévenir personne, et morphée t'as pris au creux de ses bras. Protection éphémère qu'Isha viendra renforcer lorsqu'il se couchera à tes côtés.
Tu dors depuis des heures.
Tu n'as pas bougé d'un centimètre.
Recroquevillée, mains serrées sur le cœur.
Qu'il ne prenne pas fuite en ton absence.
Des caresses sur ton bras.
Tu ne bouges toujours pas.
Tu fronces les sourcils, gigote.
Le contact cesse. C'était un rêve ?
Lentement, les paupières toujours closes, tu te tournes et te loves dans les bras rassurants.
Ton nez effleure une peau à l'odeur agréable, et tes cheveux caressent celle-ci. Alors que tu t'enfonces un peu plus dans la douceur environnante. Tes doigts frôlent le torse, et quand tu t'en rends compte, tu ouvres les yeux subitement. Tu recules la tête, les yeux bleus d'Isha te transperce de part en part. Le souffle coupé, tu t'écartes comme un animal apeuré. Tombant carrément du lit devenu minuscule en un rien de temps. Sur le sol, les cheveux en bataille, tu marmonnes. putain. tu soupires vivement, et te redresses. Tu ne portes qu'un débardeur blanc et un boxer noir, tes nombreux tatouages éclairés par le soleil qui transperce la fenêtre au plafond. Tu n'adresses même pas un regard au jeune homme, préférant lui tourner le dos grimaçant. Il le sait pourtant. T'as envie de t'enfuir en courant, mais tu restes là, les bras croisés. Matinée gâchée. Tu le sens d'ici.
Revenir en haut Aller en bas
Isha Dakota
Isha Dakota
VIEUX FRÈRES

Messages : 203
Dans ta tête : Et moi qui croyais que j'étais pas comme il fallait
Date d'inscription : 06/03/2015
Localisation : entre les rivières et les hautes lumières

Une vie d'autre temps
Vie d'antan:
La première fois que tu as vu les hautes lumières: au premier souffle de la naissance, dans la douceur de l'enfance, dans la saveur de l'ignorance
AUBE - iva (clos) Empty
MessageSujet: Re: AUBE - iva (clos)   AUBE - iva (clos) EmptyLun 9 Mar - 15:31

j'te suivrai je serai comme ton ombre

si le bateau, si le bateau sombre, j'te suivrai je serai comme ton ombre. tu me trouveras toujours dans ton sillon, dans les sales moments comme dans les bons. et si le ciel s'écroule, si les continents plongent, je te suivrai même jusque dans tes songes. tu me trouveras toujours dans ton sillage, dans les lignes droites et les virages. Δ fauve


elle est là iva, tout contre toi, lovée dans tes bras. elle ne te fuit pas, au contraire, elle se retourne contre toi. l’espace d’un instant infiniment maigre, elle se fait douce, docile, presque apprivoisée elle vient chercher le creux de tes bras. elle est presque à toi. pas fuyante, pas flippante, pas sauvage, pas mirage. elle est presque accessible, pour une fois, pour une seule fois. tu pourrais refermer tes bras, la serrer un peu plus contre toi, ne plus la laisser s’échapper, ne plus la laisser s’éloigner, mais tu n’y arrive pas. c’est trop différent, trop nouveau, trop étrange. iva, les paupière fermées, dans tes bras, qui se laisse aller. tu connais pas, t’y as jamais le droit. puis le bout de ses doigts qui vient te frôler, qui laisse sur ton torse une étrange morsure agréable. tu peux pas y renoncer, tu peux pas la relâcher. parce qu’elle a jamais été aussi proche, parce que pour une fois tu n’es pas obligé de gratter comme un miséreux la distance qui vous sépare.
ses yeux noisettes s’ouvrent et iva elle a compris.
ce n’est pas un rêve, malheureusement pour elle. alors tu attends que la sentence tombe, qu’elle grogne, qu’elle hurle, qu’elle râle, qu’elle s’acharne à te faire payer ta curiosité. au lieu de ça elle recule, puis elle disparaît, happé par le vide, elle sombre vers le sol, sans même que tu puisses la rattraper. c’est plus sage, dans le cas contraire elle aurait sans doute pas hésité à te le faire regretter. elle râle et toi tu te fais tout petit dans ton lit, devant le fait accompli tu restes con, incapable de lâcher un mot d’excuse. après tout, à quoi bon s’excuser, à quoi bon essayer de se rattraper. tu n’as rien fait de mal et son comportement excessif n’est pas une obligation. comme si elle avait vu le diable, comme si dans tes yeux elle avait vu le mal. alors tu te renfrogne face à la belle qui te tourne le dos de manière accusatrice. toi aussi tu peux faire ça, toi aussi tu peux la rejeter, toi aussi tu peux l’ignorer. bonjour à toi aussi  paroles amers, lâchées comme ça, sans grand enthousiasme, par politesse, pour clore ce réveil maladroit. tu te retournes et retrouve ton côté du lit, la couverture comme une armure sur ton corps, préférant éviter de la contrarier plus. tu ne lui veux aucun mal, tu veux pas l’abimer plus qu’elle ne l’est, tu ne veux pas la creuser plus qu’elle ne l’a déjà été. t’aimerais seulement la soulager, l’aider, la relever. la sortir de cette torpeur qui lui ronge le coeur. reste pas par terre, je vais pas te manger  tu suggères ça, parce qu’elle a l’air idiote comme ça, prostrée comme un petit animal apeuré. puis tu veux pas qu'elle t'en veuille, tu veux pas qu'elle cherche à te fuir un peu plus qu'elle ne le fait déjà. c'est comme une main virtuelle tendue pour la relever, reste à elle de l'attraper. jamais tu ne la comprendras, jamais tu ne la saisiras. tu lâche un soupire, tirant la couverture sur ton visage, comme pour cacher ton embarra, cacher ton air boudeur, cacher ton semblant de mauvaise humeur. il te reste à courir de nouveau après le sommeil. il es trop tôt pour se lever, trop tôt pour se bagarrer, pour se chamailler. l’heure est plutôt aux confessions, aux rêves, aux illusions. mais iva elle n'y arrivera pas, iva elle voudra pas.


© GASMASK
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité


AUBE - iva (clos) Empty
MessageSujet: Re: AUBE - iva (clos)   AUBE - iva (clos) EmptyLun 9 Mar - 22:54

T'es assise par terre.
Lui montrant ton dos comme une gosse, boudeuse.
T'as les yeux fermés, et tu respires lentement. Essayant de calmer la colère qui s'empare petit à petit de ton corps. Picotement désagréable le long de tes jambes, jusqu'à ton cou que tu finis par gratter des tes ongles rongés. Tu sais pourtant qu'Isha n'est pas l'Homme. Isha est bon, bienveillant. Tu te laisses aller à dormir près de son corps chaud, chaque soir. Depuis des semaines. Tu pourrais même dire que tu en as besoin. Parce qu'Isha il a pas la main facile. Il pense pas avec son côté trop masculin, il est toujours là, prêt à aider. Alors que toi, t'es piquante. Venimeuse. Toujours alerte. Scorpione prêt à tuer au moindre écart.
Sa voix résonne.
Tu ne réponds rien.
Te mordant l’intérieur de la joue pour ne pas exploser.
Impulsive.
Les bruits des draps qui se froissent te font comprendre que l'homme se retourne. Pour te faire comprendre que tu exagère peut-être un peu. Ce qu'il rajoute te fais légèrement sourire. Iva t'es incontrôlable. Changeante. Une putain de bombe à retardement, ton cœur tic tac à chaque seconde. Ne rêvant que d'une chose, s'échapper de ta poitrine, que tu ne le fasses plus souffrir. Tu te lèves, enfin. Ressemblant dorénavant plus à la femme qu'à l'enfant. Alors que le mâle s'est transformé en gamin, il tire la couverture sur son visage comme pour cacher sa mine boudeuse. Ses lèvres pincées et ses sourcils froncés qui te font pourtant tellement craqué. Tu le regardes de toute ta hauteur, les faibles rayons du soleil caressent les draps leur donnant cette couleur jaunâtre. L'astre se réveille à peine, à la même vitesse que vos corps encore pris dans les filets du sommeil. Tu t'approches, oubliant presque ta quasi nudité. Tes doigts agrippent la couverture que tu tires vivement, arrachant isha à sa coquille matinale. Un sourire espiègle se dessine sur ton visage toujours endormi. Tu montes sur le lit, et l'observe, ton pied nu touche sa cuisse. allez... lances-tu. Tu t'assois sur le matelas à présent, te pinçant les lèvres en cherchant la douceur de ses yeux bleus. isha ... boude pas... le ton doucereux, comme pour te faire pardonner ton excès, puisque c'est toi, au final, qui t'es blotti dans ses bras. Sans vraiment t'en rendre compte tu observes son corps, tes yeux caressant son torse tatoué, descendant sur son ventre musclé dont tes doigts aimerais malgré toi tracer les contours de ses abdominaux. Tu secoues la tête, les sourcils froncés. Tes bras entourent ton ventre, en guise de protection.
Revenir en haut Aller en bas
Isha Dakota
Isha Dakota
VIEUX FRÈRES

Messages : 203
Dans ta tête : Et moi qui croyais que j'étais pas comme il fallait
Date d'inscription : 06/03/2015
Localisation : entre les rivières et les hautes lumières

Une vie d'autre temps
Vie d'antan:
La première fois que tu as vu les hautes lumières: au premier souffle de la naissance, dans la douceur de l'enfance, dans la saveur de l'ignorance
AUBE - iva (clos) Empty
MessageSujet: Re: AUBE - iva (clos)   AUBE - iva (clos) EmptyLun 9 Mar - 23:54

j'te suivrai je serai comme ton ombre

si le bateau, si le bateau sombre, j'te suivrai je serai comme ton ombre. tu me trouveras toujours dans ton sillon, dans les sales moments comme dans les bons. et si le ciel s'écroule, si les continents plongent, je te suivrai même jusque dans tes songes. tu me trouveras toujours dans ton sillage, dans les lignes droites et les virages. Δ fauve


tu fais l’enfant boudeur. le petit con avec une tête de dix pieds de long.
mauvais réveil, malgré ton bon sommeil.
iva elle a le don d’énerver, de dégouter, d’horripiler. du matin au soir, du soir au matin. iva, l’indécise. iva, l’exigeante. iva, la chiante. alors oui tu fais l’enfant, te cachant sous le draps blanc. oui, t’as profité de son sommeil pour goûter du bout des doigts sa peau encrée, aux saveurs prometteuses. non, tu ne l’as pas forcé à venir se perdre dans tes bras. alors forcément tu rages dans ton coin, vexé, frustré, parce que tu comprends pas pourquoi elle veut pas. juste une caresse, juste un peu de tendresse. pas de déchéance de corps, rien qui ne pourrait lui faire du tord. c’est trop tentant, pourtant. depuis des semaines que tu la guète, volant de temps en temps des images de ce corps délicieux que tu n’as pas le droit de goûter. la curiosité, pure et simple. parce que cette étrange proximité n’a pas anesthésiée tes envies et tes besoins d’homme, au contraire ça ne fait que les attiser. mais faut les réfréner, parce qu’avec iva, ça n’arrivera pas.
parce que iva elle est pas comme les autres.
parce que iva elle se donne pas comme ça.
elle préfère s’enfuir et tomber du lit. elle préfère dire non plutôt que oui. alors tu as fermé les yeux, cherchant la paix dans tes draps duveteux. mais iva elle revient à l’attaque, parce qu’elle ne sait pas se faire oublier, parce qu’elle cherche toujours à joué. la couverture à disparue, laissant ton corps à demi de nu. t’as suivi le mouvement, pas enchanté en râlant. elle la debout, à te regarder, presque à provoquer. elle déshabille du regard, elle te laisse hagard. elle redevient douce, comme si ton ignorance pouvait la blesser. comme un chat qui vient chercher les caresses après sa bêtise. iva c’est que quand elle veut. sa douce voix suppliante, son regard noisette qui caresse ta peau de façon alléchante. iva elle est chiante. tu récupères la couverture, mal à l’aise sous son regard de braise. si tu fais ça avec elle, elle grogne, alors toi tu veux pas et tu te renfrogne.  je boude pas le front plissé, le regard qui tente de s’esquiver. elle est encore plus frustrante, encore plus déroutante, mais son air embêté, fini par te donner des idées. armé de ton courage tu attrapes son oreiller pour lui lancer dessus sans aucun ménagement. tu as abandonné ta mine crispée pour laisser un sourire narquois se dessiner tu tes lèvres, amusé.  t’es chiante c’est tout tu te redresse pour saisir un de ses bras, jouant avec le feu, plongeant dans ses yeux.  c’est toi qui cherche, mais c’est moi le coupable le sourire envolé, faussement amer. tu relâches son bras, non sans faire courir tes doigts pour goûter une dernière fois à sa douceur. tu retourne t’engouffrer dans les draps, la mine accusatrice, devant cette tigresse castratrice.


© GASMASK
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité


AUBE - iva (clos) Empty
MessageSujet: Re: AUBE - iva (clos)   AUBE - iva (clos) EmptyMar 10 Mar - 0:58


Depuis combien de temps ta peau n'a-t-elle pas été caressé ?
Depuis combien de temps refuses-tu tout contact physique ?
Trop longtemps.
De ton plein grès, tout du moins.
Tu te surprends à bouffer isha du regard. Et ça te perturbe là, à l'intérieur. Parce que tu n'es plus habitué à désirer. Tes émotions se mélangent, c'est cette proximité, jour après jour qui détruit petit à petit les barrières que tu prends le temps de reconstruire chaque jour. Dans un regard mauvais tu replaces une planche, un pas en arrière est une deuxième blanche. Un ton glacé, une troisième. Et en une fraction de seconde, en un regard bleus océan isha il fout un coup de pied violent dans ta muraille branlante. Envoyant valser chaque morceau de part et d'autre de la pièce, démunie tu n'as d'autres choix que courir ramasser les débris pour les replacer au plus vite. Avant qu'il ne rentre dans la forteresse de fortune. Si seulement il savait, qu'à de nombreuses reprises il était à deux doigts de franchir la porte. Tu n'es pas prêtes à lui ouvrir, pourtant monsieur force, sans s'en apercevoir. Comme un animal tu réclames son regard, attendant patiemment, la mine triste. Il récupère la couverture et protège de nouveau son corps à ta vision. Tu soupires lentement, retenant un rire. Tu n'as pas le temps de réagir que ton oreiller s'enfonce dans ton visage, un cri aiguë s'échappe de ta bouche, la bouche entrouverte tu l'observes offusquée. T'es chiante, il a raison. T'es chiante. Trop changeante. Tu ne réponds rien, et l'homme agrippe ton bras de ses doigts immenses. Tes yeux sont rivés sur ses ongles, tu ne bouges plus. N'appréciant pas ce toucher féroce. Mais tu te contiens, respirant calmement. C'est toi qui cherche ? Oui. Un peu. C'est toi qui a pris ses bras pour te protéger, parce que c'était une sensation agréable. Semblable à un rêve. Tes yeux noirs sont plongés dans les siens, alors qu'il te relâche lentement, sa peau caressant la tienne. Tu te mords la lèvre, ton regard toujours plongé dans le sien. Mais il rompt le contact et replonge sous les draps à la manière du gosse qu'il était il y a cinq minutes. Les sourcils froncés, contrariée tu l'assènes d'un coup de pieds, assez fort pour qu'il tombe du lit. Tu t'approches du bord, à plat ventre pour pouvoir regarder l'homme sur le sol. La tête penchée sur le côté. Tu finis par le rejoindre, femme aux allures de panthère sauvage. Tu lui grimpes dessus, à califourchon sur son bassin, tes deux mains sur son torse pour le maintenir au sol. C'est comme si ton corps entier agissait à ta place, tu vas t'en mordre les doigts. Tu le sais. Sourcils toujours froncés, alors que ton index dessine lentement le contour de ses lèvres. Tes pieds gelés frôlent ses cuisses nues, tes cheveux sont en batailles et tu n'as rien de la femme dont tout les mecs rêvent à l'heure actuelle. T'as le regard trop perdu, le visage imparfait et les mains froides comme la glace. Comme ton cœur qui refuse de battre à l'instant présent. Cela va durer trente seconde, avant que tu ne prennes la fuite, encore. Si il te retient ... si il te retient quoi ? Leila n'est qu'une traînée, qui se serait déjà laissé baiser. Mais Isha n'a rien a offrir, en échange. Ou plutôt Isha a trop à t'offrir pour que tu oses prendre le risque.
Revenir en haut Aller en bas
Isha Dakota
Isha Dakota
VIEUX FRÈRES

Messages : 203
Dans ta tête : Et moi qui croyais que j'étais pas comme il fallait
Date d'inscription : 06/03/2015
Localisation : entre les rivières et les hautes lumières

Une vie d'autre temps
Vie d'antan:
La première fois que tu as vu les hautes lumières: au premier souffle de la naissance, dans la douceur de l'enfance, dans la saveur de l'ignorance
AUBE - iva (clos) Empty
MessageSujet: Re: AUBE - iva (clos)   AUBE - iva (clos) EmptyMar 10 Mar - 2:35

j'te suivrai je serai comme ton ombre

si le bateau, si le bateau sombre, j'te suivrai je serai comme ton ombre. tu me trouveras toujours dans ton sillon, dans les sales moments comme dans les bons. et si le ciel s'écroule, si les continents plongent, je te suivrai même jusque dans tes songes. tu me trouveras toujours dans ton sillage, dans les lignes droites et les virages. Δ fauve


t’as déposé les armes préférant lui donner raison.
avec elle, protester, c’est se bercer d’illusions.
tu n’obtiendras aucune clémence de sa part, même en boudant, même en insistant. iva elle est pas généreuse, iva elle est pas chaleureuse. c’est là toute sa saveur. petit bout de femme fragile, aussi indépendante qu’une île. elle flotte, loin de toi, voguant ça et là, se rapprochant seulement quand elle veut bien. quand elle l’a décidé, comme ce matin, où sont humeur semble assez jovial, assez pour qu’elle se laisse aller. mais avec toi ça ne fonctionne pas, si elle ne veut pas tu ne t’acharnera pas. même si son corps trop exposé est appétissant. même si t’aimerais mordre cette lèvre à sa place. même si son regard sur  toi sonne comme un appel. iva on sait jamais à quoi elle pense. elle donne à ton corps faim du sien, mais tu réfrènes tes envies gourmandes en te dissimulant subtilement. tu veux pas la contrarier plus, pas après l’avoir touché sans y être invité, mais son visage traduit son agacement. il est trop tard et elle t’envoi choir. d’un clignement de paupières, d’un coup de pied bien placé, elle t’envoi valser. tu te retrouve par terre, sans avoir eu le temps d’éviter ta chute et tu grognes. assaillante, violente, déstabilisante. elle est là au dessus, à te joncher de ses allures félines, dominante avec le pouvoir qu’elle peut avoir sur toi. elle ne le sait pas, elle ne le voit pas, puis elle comprendrait pas. tu cherches dans la profondeur de ses yeux, ce qui la pousse à faire de toi ce misérable chien, mais tu n’y comprends rien. t’es décontenancé, abasourdi, creusant ton esprit pour savoir comment lui faire payer son affront. mais le temps s’arrête, parce qu’elle glisse sur toi comme une vipère. le temps s’échappe, parce que l’indomptable fait de toi ce que tu aimerais faire d’elle.
ton ventre se creuse.
ta gorge se sert.
son corps qui vient épouser le tien, brûlant sous ses mains. t’as arrêté de respiré, cherchant le piège et comment l’éviter. le bout de son doigt sur tes lèvres, vient embraser ton corps d’une maudite fièvre. son corps froid, bien trop près de toi. torture lancinante, torture abrutissante. la confusion t’anéantie, ton visage se durci. si c’est un jeu, il n’a rien de drôle, du moins pas si tu peux en profiter. tu te raccroche non sans peine au dernier bout de ton cerveau qui n’a pas cessé de fonctionné, faisant abstraction du feu dévorant qui ronge ton ventre. faut rester lucide isha. t’envois valser sa main, rejetant son contacte, rejetant avec l’idée même qu’elle soit seule à décider. tu la fixe sérieusement, le regard défiant. résister à cette tentation provocante, n’est que pure bêtise. alors tes mains remontent jusqu’à son visage, ton basin se lève sous le sien pour la faire basculer en avant. elle s’est trop exposée et tu ne peux pas résister. tu emprisonnes son visage et tes lèvres rejoignent les siennes pour les dévorer. t’as cessé de respirer, ton corps c’est arrêté de fonctionner, ton cerveau a renoncé à toute activité. c’est aussi suicidaire que de se jeter d’une falaise, ou dans la gueule du lion. iva la tigresse, qui aura raison de toi.
elle l’a cherché.
elle l’a provoqué.
et tu n’y renoncera pas. une main glisse dans ses cheveux sauvages, pour maintenir son visage. l’autre à déjà filé, le long de son corps pour le visiter. sous son haut tu te risque, te délectant du contacte de sa peau et tu traces le chemin, jusqu’au bas de ses reins. de force ta langue à trouvé la clé, pour forcé la serrure de sa bouche, pour goûter à cette merveille sur laquelle tu louches depuis longtemps. tu te fais possessif, t’attribuant ce corps comme acquis sans laisser le choix, mais iva elle te laissera pas la dompter. iva elle se laissera jamais posséder. alors tu profites un dernier instant de ta force matinale, de ton désir féroce et bestial.


© GASMASK
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité


AUBE - iva (clos) Empty
MessageSujet: Re: AUBE - iva (clos)   AUBE - iva (clos) EmptyMar 10 Mar - 13:12

C'est une fraction de seconde.
Un clignement de paupière.
Tout se passe vite.
Trop vite.
Sa main qui balaye la tienne.
Incompréhension.
Tu peux la lire dans ses yeux bleus devenu désireux.
Tu fronces les sourcils quand ses mains glissent sur ton visage. Emprisonnant ce qu'il reste de ton esprit. Quand son bassin bascule lentement contre le tiens, un soupire t'échappe alors que tu ressens l'envie grimpante entre ses jambes. Ses lèvres viennent trouver ta bouche à demi-ouverte, et le baiser qu'il t'offre est remplis de sous entendu. Ce n'est pas de la tendresse, c'est violent. Brutal. Tes yeux se ferment, tu te forces presque de profiter de l'instant. Sa main dans tes cheveux, ses doigts qui courent sous ton haut. Tes paumes glacées son sur son torse, que tu retiens légèrement. Rejetant misérablement le contact charnel, pourtant quand sa langue découvre la tienne, c'est l'explosion. Dans ta tête sa part en vrille.
Le manque se fait sentir.
Alors tes doigts s'enfoncent dans sa nuque.
Donnant une dimension plus passionné à ce baiser.
Comme si il n'était rien.
C'est plus simple.
Ça fait moins mal ?
Tes entrailles te tiraillent, et tu grimaces contre ses lèvres dont tu ne profites qu'à moitié.
Tu redeviens cette fille facile que tu as toujours été. Tu n'as appris que ça. Chasser le naturel, il revient au galop. Comme un pur sang arabe dont tu n'as jamais eu le contrôle. Tu tires sur sa nuque pour qu'il t'allonge sur le parquet craquelé, soupirant lentement. Tes jambes s'enroulent sur son bassin, et tes mains ne tardent pas à baisser ce boxer inutile. T'appuie presque férocement contre ses fesses, pour te sentir toujours plus proche de cet homme. Ton cerveau est en mode off. C'est ton corps qui réclame, prête à t'offrir, parce que c'est comme ça que les choses doivent se passer n'est ce pas ? Il n'y a plus grand chose qui vous sépares, il suffirait d'un mouvement de bassin. Mais t'ouvres les yeux subitement. La panique s'envahit de ton corps tremblant. Tes mains appuient sur son visage, et tu sors de son étreinte presque en rampant. je ... non. lances-tu sèchement, le regard perdu. Avant de te lever, tentant vainement de quitter la pièce.
Revenir en haut Aller en bas
Isha Dakota
Isha Dakota
VIEUX FRÈRES

Messages : 203
Dans ta tête : Et moi qui croyais que j'étais pas comme il fallait
Date d'inscription : 06/03/2015
Localisation : entre les rivières et les hautes lumières

Une vie d'autre temps
Vie d'antan:
La première fois que tu as vu les hautes lumières: au premier souffle de la naissance, dans la douceur de l'enfance, dans la saveur de l'ignorance
AUBE - iva (clos) Empty
MessageSujet: Re: AUBE - iva (clos)   AUBE - iva (clos) EmptyMar 10 Mar - 15:23

j'te suivrai je serai comme ton ombre

si le bateau, si le bateau sombre, j'te suivrai je serai comme ton ombre. tu me trouveras toujours dans ton sillon, dans les sales moments comme dans les bons. et si le ciel s'écroule, si les continents plongent, je te suivrai même jusque dans tes songes. tu me trouveras toujours dans ton sillage, dans les lignes droites et les virages. Δ fauve


c’est tellement exquis.
tout ton corps et ton âme sont conquis.
cette déesse venimeuse et délicieuse, qui s’offre en hors-d’oeuvre pour la première fois. c’est comme découvrir un nouveau territoire, conquérir un nouveau corps et être à deux doigts de la victoire. tu n’y a jamais goûté, tu n’y a jamais été invité, mais comme un réflexe habituel tu sais avec précision quoi faire pour l’ensorceler. tu veux faire flancher sa garde, briser la muraille qui lui donne la force de résister. t’es complètement aveuglé par le désir qui te consume, ravivé par le plaisir de flirter avec le danger. alors tu profite au maximum de cette douce sensation enivrante qui t’emplis, te débattant pour ne pas échapper à ses lèvres. son corps sous ses mains est entre protestation et tentation. entre possession et dépossession. tendu et détendu.
étrangement elle refuse pas et ses mains finissent de glisser sur toi. étrangement elle ne proteste pas et son corps s’abandonne presque à toi. en une fraction de seconde elle renonce à dominer, pour te laisser entrevoir un faible espoir que tu pourras y arriver. maintenant t’es dessus, maintenant c’est elle qui se raccroche à ton corps, enroulant ses jambes autour de ta taille, laissant ses mains curieuses entreprendre de te débarrasser du seul vêtement que tu portes. tu souris contre ses lèvres que tu ne peux pas te résoudre à abandonner. si tu avais su plutôt qu’il était si facile de la faire craquer, tu te serais sans doute épargné toutes ces frustrations. alors tu ronronnes, ondulant sous ses mains qui te commandent de te coller à elle, grignotant de ton corps le sien. le désir est à son apogée. d’un rien tu pourrais la posséder. mais iva elle rompt le charme. iva elle se referme. iva elle repousse de nouveau. tu suffoques, écrasé par le poids du feu qui t’as terrassé, par le poids de la frustration qu’elle te fait éprouvé. tu grimaces en la regardant ramper pour se dérober, remballant ce qu’elle a essayé de libérer. c’est la douche froide lorsque le son de sa voix vient clore cet échange merveilleux, mais trop furtif. c’est un véritable supplice de devoir y renoncer, sans même que les choses puissent avoir réellement commencées.
iva elle veut filer.
mais tu ne peux pas t’y résigner.
ton visage traduit l’amertume et tu fulmine intérieurement, te relevant en vitesse pour la rattraper. tu es le prédateur et iva la proie. trop blessé dans ton égo qu’elle puisse avoir joué avec toi en t’ayant fait croire que ce matin elle voudrait bien. c’est pire qu’une humiliation pour ton statut d’homme. alors tu t’élance jusqu’à elle, ayant pour seul but de lui claquer la porte sous le nez. ta main s’abat sur le bois pour claquer la porte alors que ton corps se plaque contre le sien pour la bloquer. tu ne l’écrase pas, pour ne pas la choquer, pour ne pas l’apeurer, mais l’envie ne t’en manque pas. tu la jonche d’un regard noir, cherchant à comprendre où elle veut en venir à te torturer de cette manière.  tu te moque de moi ? tu grognes en serrant les dents, le souffle court. t’es amer et dégouté, grimaçant. c’est pas une question, seulement une constatation. une de tes mains rejoint son visage, pour la forcer à te regarder, pour un petit peu la toucher. tu te fais doux, mais tout ton corps est tendu.  tu m’allume, tu me saute dessus, mais…. non tu soupires, ton regard devient presque suppliant, mais tu ne la relâche pas, pressant tout ton corps contre le sien. t’aimerais comprendre ce qu’elle veut, t’aimerait comprendre son jeu. savoir où elle veut en venir, savoir où sa va vous conduire.  c’est quoi ton problème ?  tu te détends, laissant ton pouce caresser sa joue trop maigre, son visage trop doux et tu te perds dans ses yeux. iva l’énigme. iva le mystère.


© GASMASK
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité


AUBE - iva (clos) Empty
MessageSujet: Re: AUBE - iva (clos)   AUBE - iva (clos) EmptyMar 10 Mar - 22:58

Panique.
C'est le seul mot qui pourrait expliquer ton comportement.
Non, il y en a d'autre.
Folle.
Allumeuse.
Indécise.
...
T'es complètement affolé, là, à l’intérieur. Ton cœur bat la chamade, t'as les jambes qui tremblent. Comme si tu venais d'apercevoir un fantôme. Iva prend la fuite, à toute vitesse. Comme si claquer la porte derrière toi allait effacer les quelques minutes écoulées. Folle à liée. T'es sur le point d'ouvrir, mais la main solide d'Isha en a décidé autrement. Si tu l'avais vu se redresser, tu aurais surement accélérer la cadence. Comme tu sais si bien le faire. Il te fait face, se servant de son corps pour t'empêcher de bouger. Son regard est noir, dévastateur. Alors tu regardes ailleurs, l'espace d'un instant, la fenêtre, peut-être pourrais-tu t'échapper. Mais ses doigts s'empare de ton visage, t'obligeant à ne pas baisser les yeux. T'as le regard féroce, tu remues pour qu'il te lâche, sans succès. Il continu dans son élan. Tu l'allumes ? Véridique. Mais comment lui expliquer que ton corps en avait envie, mais que ton esprit s'y refusait. Comment lui faire comprendre, que ... Son pouce caresse ta joue, alors qu'il questionne, encore. Tu soupires, tes yeux noirs dans les siens. Son torse toujours plus collé contre ta poitrine, et ton cœur qui ne demande qu'à se tirer. Il bat trop vite, trop fort. T'as une migraine soudaine. Tu fermes les yeux une seconde. Comment lui faire comprendre que ... Tes deux mains se plaquent une nouvelle fois sur son visage, de toute tes forces tu le repousses. lâche moi. craches tu violemment. T'as le souffle court. Tu ne supportes pas ce regard suppliant, quémandant des réponses que tu ne saurais lui offrir. j'ai pas de problème, ok ? T'es toujours contre la porte, tu prends appuie sur tes genoux, haletante comme après avoir couru un marathon. Tu finis par t'asseoir contre cette maudite porte. Le regard vide, les sourcils froncés. j'suis désolée. t'emploie pas le bon ton, c'est même tout le contraire. Des excuses arrachées de tes tripes, qui n'ont aucun sens. Parce que tu n'en penses pas un mot. Parce que tu préfères t'excuser que raconter, ce qu'il ne sait pas sur toi ne peut l'atteindre. Et l'histoire de ta vie est tout sauf un poème. Quelque chose d'immonde. Quelque chose de sale, que tu ne veux plus approcher. Qui t'empêche de te laisser aller. Iva n'existe pas, à quoi bon prétendre le contraire.
Revenir en haut Aller en bas
Isha Dakota
Isha Dakota
VIEUX FRÈRES

Messages : 203
Dans ta tête : Et moi qui croyais que j'étais pas comme il fallait
Date d'inscription : 06/03/2015
Localisation : entre les rivières et les hautes lumières

Une vie d'autre temps
Vie d'antan:
La première fois que tu as vu les hautes lumières: au premier souffle de la naissance, dans la douceur de l'enfance, dans la saveur de l'ignorance
AUBE - iva (clos) Empty
MessageSujet: Re: AUBE - iva (clos)   AUBE - iva (clos) EmptyMer 11 Mar - 0:00

j'te suivrai je serai comme ton ombre

si le bateau, si le bateau sombre, j'te suivrai je serai comme ton ombre. tu me trouveras toujours dans ton sillon, dans les sales moments comme dans les bons. et si le ciel s'écroule, si les continents plongent, je te suivrai même jusque dans tes songes. tu me trouveras toujours dans ton sillage, dans les lignes droites et les virages. Δ fauve


tu fulmines à l’intérieur, devant son attitude qui te mine. plus elle cherche à t’échapper, plus elle te donne envie de lui courir après et tu la déteste pour ça. ce jeu malsain qui s’est installé entre vous. cette relation en dent de scie qui ne cesse d’osciller entre soleil et pluie. elle te rend fou d’être aussi inaccessible, d’être aussi indécise, d’être aussi… frustrante. ça dépasse le physique, parce que dans le fond tu t’en moque d’accéder ou non a ce corps qu’elle veut pas te donner. elle t’agace à te fuir, à ne rien te dire, à jouer les effrontées, à jouer les indomptées. c’est aussi pour ça que tu te raccroche à elle, attendant désespérément le moment où elle se fatiguera, où elle abdiquera, où elle cessera de se débattre face à toi. tu veux seulement la comprendre, qu’elle attrape une bonne fois cette main que tu lui tends pour la sortir de ce qui la ronge. depuis le temps. depuis cet instant où tu l’as sorti du gris. des semaines entières à vivre une pseudo relation de couple. vous vivez ensemble, vous dormez ensemble, vous avez mal ensemble, vous riez ensemble… mais vous n’êtes que deux inconnus, incapable de communiquer.
iva la garce.
iva, c’est une farce.
tu veux seulement l’amener à parler, l’amener à tout te révéler. au lieu de ça elle se referme. t’as été un peu brute, mais tu t’es ravisé. douces caresses pour essayer de la calmer, de lui redonner confiance. elle repousse violemment, crachant ses paroles en venin. c’est terminé, la boucle est bouclée. pour aujourd’hui tu n’obtiendras rien et tu n’es plus prêt à te battre pour que ça soit le cas. plus tu insiste, plus elle se recroqueville sur elle-même pour tenter de se protéger. comme si t’étais un agresseur, plutôt qu’un libérateur. tu recules, la regardant s’assoir pour prononcer des paroles complètement dénuées de sens. iva désolée ? t’as envie de rire, parce qu’une vive amertume s’empare de toi. tu lui en veux de jouer avec toi, sans même s’en apercevoir. tu lui en veux te narguer, pour mieux te repousser. tu lui as rien demandé, t’as seulement répondu présent à cet appel indécent. tu secoues la tête, balayant ses paroles, refusant toute excuse, toute explication. tu ne veux plus l’entendre, tu ne veux plus la voir. toi aussi tu peux t’amuser à la rejeter, qu’importe le prix à payer. a quoi bon s’acharner à l’aider alors qu’elle refuse délibérément ?
iva la fuyante.
et bien qu’elle prenne la porte.
tu grognes, trouvant assez de courage pour te rapprocher d’elle et saisir fermement un de ses bras comme si il s’agissait d’une vulgaire poupée de chiffon. elle n’est rien de plus dans le fond. une poupée inanimée, qui subit les dégât du temps, les dégât de la vie. une poupée incapable de s’exprimer, incapable de raisonner. une poupée blessée qu’il est impossible de réparer. tu la traine au ras du sol pour la décoller de la porte, sans prendre la peine de la ménager. une fois la porte ouverte tu la tire vers toi pour la forcer à prendre appuis sur ses jambes, la jetant dehors un peu trop violemment. tu n’as pas plus de pitié pour elle, qu’elle en a pour toi. tiens, casses toi puisque c’est ce que tu veux ! tu craches tes mots, rugissant de rage d’être obligé d’en arriver là parce qu’elle t’y a poussé. sans même un regard tu claques la porte sur elle pour clore cette matinée mouvementée. ton front s’écrase sur ce mur qui se dresse entre vous, à l’instar de cette muraille qu’elle a décidé d’ériger entre elle et toi. tu ne saisis pas et tu ne saisiras jamais. pas ce matin, pas ce soir, pas aujourd’hui, pas demain. t’es résigné, fatigué, dégouté. qu'elle aille au diable puisque c'est ce qu'elle souhaite.


© GASMASK
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé


AUBE - iva (clos) Empty
MessageSujet: Re: AUBE - iva (clos)   AUBE - iva (clos) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

AUBE - iva (clos)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» à l'aube de nos envies

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: après la nuit :: Corbeille :: les rps-