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| Sujet: BERMUDES. (LOU) Mar 31 Mar - 21:57 | |
| Je suis partie tôt le matin, avant que le soleil ne se lève. J'ai pris un sac, avec quelques trucs, j'en ai oublié la moitié dans la précipitation. L'excitation à l'idée de me perdre dans les bois m'a pris à la gorge. Je suis partie dans mes baskets sans prévenir personne. J'en ai pas parlé à Loan, ni à Kishi, ni à personne. Je voulais être seule, et perdue, mais pas perdue désespérément. Perdue bien, perdue soulagée d'être là. Perdue savourer le moment. J'ai passé la journée à pas parler, à voir personne. La journée la tête dans les nuages, la tête levée, j'ai mal au cou, partout, aux pieds, d'avoir tellement marché. J'ai les jambes griffées des branches qui m'ont fouetté le corps. Les mains écorchées d'avoir grimpé sur des rochers. T'aurais du voir ça. Une vraie aventurière. Indiana Jones version blonde. A courir après les lapins, à sauter pour attraper les oiseaux. J'ai sacrément mal aux genoux, maintenant, d'être tombée plusieurs fois. Le soleil se couche lentement, entre les arbres, et je me dépêche un peu, malgré mes pieds qui me font mal. J'aimerai bien rester là, j'aimerai bien que le jour dure plus longtemps, j'aimerai bien me perdre un peu plus, mais la nuit va tomber et j'ai peur de la nuit. J'ai peur du noir, et j'ai pas de loupiote avec moi. J'ai pas de Lou(piote). Je crois que par ici, il y a vraiment des loups la nuit. J'ai pas pensé à lui de la journée, mais maintenant je voudrais mon loup à moi, mon Lou. Lui il me protégerait des loups, mais il est loin, et j'ai perdu mon chemin. Je panique un peu. Si je rentre pas avant qu'il fasse totalement nuit, je vais choper la mort, là dehors, et les loups vont me manger. Mes pieds me portent même plus, je crois que même mon sac m'a lâché, il s'est accroché et déchiré dans les branchages. C'est pas grave, je dois pas ressembler à grand chose mais c'était bien, tu sais. Une aventure à la Pina. Puis au bout d'un temps interminable, je vois le feu de camp, qui rougeoie, qui s'éteint doucement, je crois que je vais jamais l'atteindre. Je me glisse dans la tente de Loan, je crois qu'il dort déjà, il réagit même pas quand je me glisse contre lui. J'ai froid. Je crois que je suis bleue, un vrai Schtroumpf. Le soleil qui traverse la tente me réveille. J'ai dormi quelques heures, c'est comme si je n'avais pas dormi, j'ai les membres ankylosés, gelés. Dormir avec Loan, c'est pas comme dormir avec Lou. Lou il m'aurait enlevé toutes les courbatures, là c'est comme si j'avais dormi debout. Je me lève et je me glisse dans une cabine de douche. Les feuilles me collent au pied, je dois batailler contre les brindilles dans mes cheveux. J'ai le corps nu abattu de l'effort que je lui ai fait faire. J'aimerai bien que Lou me rejoigne là. Il me manque un peu je crois. S'il savait ce que j'ai fait, toute la journée de la veille, il y croirait pas. L'eau froide me gèle les mains, les seins, les pieds, j'étais déjà un glaçon, maintenant j'ai les dents qui claque, je m'en mords les lèvres. J'arrête l'eau, il est tellement tôt, personne n'est réveillé encore, le camp semble mort. Je retourne aux caravanes, j'ai laissé mes affaires n'importe où. J'en ai pas de propre, j'ai pas de serviette non plus. Tant pis. Je me glisse dans la caravane de Lou, plongée dans la pénombre, un peu sauvée des rayons du soleil. A tâtons, je la connais par cœur, je me glisse jusqu'au lit poussé au fond, je devine la forme du corps de Lou, cambré, je le regarde quelques secondes, dans le calme du matin qui se lève doucement j'écoute sa respiration. Il fait pas de bruit, Lou, quand il dort. Mais je sais qu'il dort. Je me glisse nue sous la couverture, je me serre tout contre lui pour me réchauffer. Je frissonne de mes cheveux qui dégoulinent d'eau. On va attraper une pneumonie. |
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| Sujet: Re: BERMUDES. (LOU) Jeu 2 Avr - 0:19 | |
| Quand j'ai voulu toucher du bout des doigts pina ce matin, juste pour sentir sa peau contre moi, quelques secondes, juste avant qu'elle retrouve ses moyens et qu'elle puisse à nouveau fuir, ben elle était déjà plus là. Alors j'ai ouvert les yeux et puis j'ai regarder dehors à travers la petite fenêtre, il était encore super tôt, et pina s'était déjà envolée. Alors j'ai remonté la couette contre moi et je me suis rendormie après avoir soupiré (assez longtemps). Pina, elle s'est encore sauvée. Et moi, moi j'suis encore tout seul dans mon hiver. A quand la nuit ou elle me tiendras chaud au coeur ? moi, moi j'ai envie de pina, j'ai envie de pina tout contre moi, j'ai envie de son rire dans mes oreilles j'ai envie de ses yeux dans mes yeux, ses lèvres sur mes lèvres, j'ai envie que pina m'aime plus que ce qu'elle fait déjà. mais pina, pina elle est libre, jamais elle se laisseras dompter, et je l'aime malgré tout, je l'aime comme ça.
le temps passe, et pina rentre pas. J'ai eu le temps de dormir encore longtemps, de manger, de préparer du café, de m'habiller plus sérieusement, d'aller voir lele pour la regarder tourner. J'ai aussi croisé des gens aujourd'hui, et puis je suis enfin aller aux ateliers pour voir si mes dix doigts pouvaient servir à quelque chose. Et mes doigts à moi ils vont servir, je vais pouvoir construire des maisons et puis d'autres trucs cool. Quand le soleil à commencé à décliner, je suis revenu au camp mais toujours pas de pina en vue. J'ai demandé à kishi si elle avait vu pina, elle à dit que non. Puis on a un peu discuter tout les deux, loan était partis pêcher. Loan, il fait un peu 'homme des montagnes, mais il est mignon quand il reviens avec son poisson, fier de lui. loan, il est beau lui aussi avec sa barbe de trois jours et son gros pull (un peu troué), et puis kishi elle est belle aussi, quand elle me répètes encore que de toute façon pina, elle reviendra. mais moi, moi je veux qu'elle, j'veux que pina, mais quand je rejoins mon lit, elle est toujours pas rentrée pina. Est-ce qu'elle rentreras ? J'ai fumé une cigarette (peut-être deux) ce soir parce que quand je me soucie de pina, je fume. Elle me ronge de l'intérieur quand elle disparaît, parce que je peux pas m'empêcher de penser à elle tout le temps, tout le temps. Et puis j'ai écrit aussi, mais je me suis vite endormis sur mon cahier. et puis je dort, c'est le noir mais tout d'un coup il fait très très froid, très très mouillé aussi, alors je crie (je crois en tout cas, je suis surpris) et je tourne la tête vers ce qui semble être le corps tout mouillé et tout nu de pina. pina, pina elle est revenue mais putain, qu'est ce qu'elle à foutu ? Dans la vitesse, je me suis un peu reculé et j'ai ouvert grand les yeux en marmonnant un qu'est ce que tu fou putain... avant de laisser retomber ma tête sur l'oreiller (mes cheveux tout en bataille, presque dans mes yeux). Mais je suis trop content qu'elle soit rentrée, alors je peux pas m'empêcher de revenir tout contre elle. Enfin, avant ça, j'attrape une couverture derrière elle et puis je la passe sous celle qu'on a là, et je l'emballe dedans du mieux que je peux, avant de la serrer tout contre moi. t'étais ou pina? que je murmure après avoir embrassé son front. J'ai froid, j'ai très froid à cause d'elle mais quand est-ce que j'arriverais à dire non à pina ? je lui dirais pas qu'elle aurait pu se sécher, elle s'en foute de toute façon ma jolie sauvage. Ses petits pieds gelés touchent les miens et ça me fait frissonner, alors comme si ça allait me réchauffer par le même geste, je frotte son dos de mes doigts. |
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| Sujet: Re: BERMUDES. (LOU) Jeu 2 Avr - 20:20 | |
| Tu entends, le murmure de nos silences, le calme qui résonne ? Nos souffles qui se mélangent, quelques secondes, en rythme, et moi je manque de m'endormir là, malgré le froid, malgré la fatigue, le corps éprouvé et les muscles ankylosés. Mais Lou, il met pas longtemps à s'apercevoir de ma présence. Je sais pas si c'est les cheveux qui dégoulinent et trempent le matelas, ou le corps nu et glacé contre lui. Les deux je crois. En tout cas Lou il fait un bond, moi qui commençait à m'endormir ça me réveille illico. Il râle et il a l'air surpris de me voir là. Qu'est-ce qu'y a, t'es pas content ? Il m'enveloppe dans une couverture. Moi je tremble, je crois que c'est parce qu'il s'est éloigné de moi, il faisait tout chaud sous la couette, avec son corps comme radiateur. J'ai tellement froid que mes dents claquent, et j'arrive pas à placer un mot. Oh tu sais Lou, moi je suis partie dans les bois, pour m'envoler un peu, m'évader, rêver loin. Les arbres m'ont accueillis, ils avaient l'air content de me voir, t'aurais du voir. Les oiseaux ont chanté des ballades toute la journée, et puis je me suis allongée au milieu des hautes herbes, je me suis laissé caresser comme ça toute la journée. Mais après j'en ai eu marre, j'ai voulu rentrer. J'ai eu envie de toi. De tes grands bras, ta barbe de trois jours. Ton souffle sur mon cou. Pourquoi t'es pas content de me voir Lou ? Moi je veux juste tes bras, je te veux juste toi, c'est tout ce que je demande. - J'ai froid Lou. Je dis ça en me glissant un peu plus contre lui. Il y a sa main qui frotte mon dos, mais mes cheveux humides ont trempé toute la couverture, et ça colle à la peau. Ça me gèle de partout, je voudrais juste m'endormir, et promis que je ferai pas de bruit, je bougerai pas, je serai sage pour une fois, tu verras Lou t'en croiras pas tes yeux, mais j'y arrive pas. Je tressaute trop. - Loan dort sur les serviettes je crois. Je dis ça en rigolant un peu. C'est vrai que Loan dort mal. Loan dort pas comme Lou. J'aime pas dormir avec Loan, parce que Loan il se rend pas compte quand je suis là. Il se retourne pas dans son sommeil pour m'entourer de ses bras, il se réveille même pas tout court. Il reste dans son coin, à respirer super fort et m'empêcher de dormir. Lou il fait pas de bruit quand il dort, des fois je crois qu'il est mort tellement il est apaisé. Je m'imagine ce qui se passe dans sa tête, ses rêves, ses pensées, j'écoute le va et viens de son coeur dans sa poitrine, le soulèvement de son torse lentement. C'est un bercement qui m'endort. Loan des fois il me sert dans ses bras, quand je veux pas dormir dans la caravane, mais c'est pas comme Lou. C'est pas tout chaud, et fort, fort agréable. C'est pas son souffle qui soulève mes cheveux. Je dors mal avec Loan. J'ai l'impression de pas avoir dormi, là, pourtant le soleil s'est levé l'air de dire, qu'est-ce que t'as fait pina, t'as laissé Lou tout seul dans sa caravane sans un mot, sans rien dire, tu l'as laissé s'inquiéter toute la journée, c'est que maintenant que tu reviens, l'air de rien. Oui mon Loulou mais tu sais, si j'avais la force de tout te raconter maintenant, tu me croirais surement pas. Tout ce que j'ai vu, tout ce que j'ai fait en une journée, tu dirais peut être ouah, j'aurai voulu y être aussi. Incroyable, mais je te jure. J'ai trop de choses à dire, trop de mots qui me viennent pour tout raconter maintenant. Ça attendra demain, tu veux bien ? Pour l'instant il faut que je dorme parce que je peux plus là. - J'ai froid Lou. C'est tout ce que j'arrive à dire entre deux claquements de dents. Lou il attend que je dise autre chose, je le sais, où t'étais, qu'est-ce que t'as fait, ça va, tu reviens que maintenant, mais y a rien qui me vient. J'enfouis ma tête entre la couverture et son torse, je le sens qui refroidit au fur et à mesure. Il était brûlant, brûlant de Lou, et maintenant il se glace, se glace de Pina. Il sent la cigarette, il pue même, je déteste ça. Je voudrais crier, comme toujours quand il fume et qu'après il m'approche. Mais je dis rien cette fois. J'ai tellement envie de dormir que j'ai plus la force de râler. Moi je dois sentir quoi, la nature, les brins d'herbes dans mes cheveux, les écorchures sur mes genoux meurtris. Mais il faut pas que tu t'inquiètes Lou, ta Pina elle revient toujours, des fois un peu cabossée, mais toujours en un morceau. |
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| Sujet: Re: BERMUDES. (LOU) Jeu 2 Avr - 22:04 | |
| J'aurais aimé que pina elle rentre, avec les bonnes odeurs de l'aube dans ses cheveux (mais pas toute mouillée), j'aurais aimé qu'elle m'embrasse (au moins sur le front ou sur la joue) et puis qu'elle sourit en me regardant, j'aurais aimé que ses mains touchent ma peau (mais pas tout froid) et puis peut-être qu'elle rigole un peu, si elle est d'humeur. J'aurais aimé qu'elle parte pas aussi pina, ou alors qu'elle m’emmène avec elle. Mon cœur à moi il supporte pas quand elle part trop longtemps loin de moi. Pina c'est comme mon souffle, comme ma vie, si elle quitte mon corps moi j'arrive plus à vivre. Pina c'est mes silences, mes larmes, mes sourires, mes souvenirs, pina c'est ma vie et sans pina, moi j'suis qu'un corps, un corps vide de elle, un corps vide de moi. - j'ai froid lou. Et moi alors, pina, moi aussi j'ai froid, pas froid qu'au corps, pire que ça j'ai froid au cœur parce que t'es partie trop longtemps. Moi, moi j'garde le silence parce que de toute façon reposer la question ça servirait à rien. Pina elle répondra pas, j'ai passé la chance d'avoir une réponse (peut-être plus tard) pour maintenant. L'aube va bientôt se lever je crois,peut-être qu'il s'est déjà lever (j'aimerais bien du soleil sur mon corps là). - Loan dort sur les serviettes je crois. - T'as mis de l'eau partout, pina … c'est juste pour parler parce que de toute façon, ça changeras pas grand chose. Maintenant c'est tout mouillé, qu'est ce que je peux y faire ? Alors je la colle un peu plus contre moi, tout comme je peux, même si j'ai très froid. Mais pina elle réchauffe peut-être pas mon corps, mais elle réchauffe mon cœur. Un peu en tout cas, pour l'instant. Je soupire doucement et puis je viens embrasser son front du bout de mes lèvres. J'refuse de les décoller de sa peau en tout cas, je referme les yeux et puis je l'entour un peu plus de mes bras. - tu vas attraper la mort. - j'ai froid lou. Je rouvre les yeux sur pina, et je lui décolle les cheveux de sur son visage, je refuse de me décoller d'elle et en même temps je veux pas qu'elle attrape froid, alors... alors je me décide enfin, je la fait doucement se décoller de moi. - attend. Je rouvre mes yeux fatigués, moi et mon visage mal rasé et mes cheveux en bataille, et puis je me décide enfin à bouger. J'ai froid alors je frissonne un peu en sortant de la couverture, mais je me décide à quitter le matelas pour aller fouiller dans l'armoire ou nos vêtements ils sont tout mélangés et tout emmêlés (comme j'aimerais que notre amour il soit comme ça, tout fusionné) pour prendre un gros pull tout doux. Je reviens vers ma pina, ma jolie pina qui a tout froid et qui est toute mouillée, et puis je prend sa main pour qu'elle s’assoit, et puis je lui passe le pull sur la tête pour la forcer à l'enfiler. Moi, je suis encore torse-nu mais moi c'est moins grave que pina si j'ai froid. Et puis quand elle à enfin passé la tête, je lui sourit et puis je fait passer ses cheveux au dessus du pull pour pas qu'il lui mouille plus le dos. Maintenant qu'elle s'est tout enroulé dans les couvertures, au moins elle mouilleras pas trop son nouveau chauffage. Alors moi après j'enlève la couverture dans laquelle elle était enroulé pour pas qu'elle dorme dessus, pour pas chopper le froid, et puis je me recouche sur le matelas. Mon côté il est pas trop mouillé, alors je me pousse un peu vers le bord pour qu'elle viennes un peu dans le sec. Sur le dos, je la regarde sans trop oser l'attirer à moi même si j'en meurt d'envie. J'en meurt de toi, pina. |
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| Sujet: Re: BERMUDES. (LOU) Jeu 2 Avr - 22:33 | |
| Lou s'agite, Lou râle, Lou bouge dans tous les sens. Tu peux pas rester tranquille, Lou ? C'est ce que j'ai envie de lui dire, là, alors qu'il gigote, ça lui ressemble pas. C'est un peu l'hôpital qui se fout de la charité, que ce soit moi qui lui dise ça, moi qui supporte pas qu'il bouge. Mais j'ai qu'une envie c'est dormir, et pas dormir tout court, mais dormir avec Lou, contre Lou. Mais s'il bouge comme il le fait là, je vais pas pouvoir, moi. Et puis oui, je sais, c'est pas malin de pas se sécher. Mais c'est pas ma faute d'abord, Loan avait les serviettes, Loan ou quelqu'un d'autre je sais pas trop, dans la précipitation et la fatigue j'ai trouvé aucune affaire propre à me mettre, alors j'ai traversé le camp nu et trempée. C'est pas grave. Lou y a que toi capable de me réchauffer de toute façon. C'est très bien là, je claque encore des dents mais ça s'arrange doucement. Enfin ça s'arrangeait, jusqu'à ce que Lou quitte la couette. Ça fait un froid, presque une bourrasque de vent sur ma peau, je frissonne comme pas possible, mais où tu vas Lou ??? je me recroqueville sur moi même pour me réchauffer, j'ose pas bouger et regarder ce qu'il fait. Trop peur de le voir quitter la caravane, aller autre part peut être, me laisser seule. Moi c'est ce que j'ai fait, la veille, je me suis levée tôt le matin, avant même que le soleil ait pointé ses rayons timides sur nos corps endormis. J'ai jeté un coup d'oeil à Lou, qui dormait profondément, silencieusement, pendant une seconde j'ai cru qu'il était réveillé mais qu'il disait rien pour voir ce que j'allais faire. Je l'ai même pas embrassé, quand je suis partie, et il a rien dit. Il dormait, il s'est pas rendu compte. Je l'ai laissé seul, mais maintenant je reviens et faut que tu me reprennes Loulou, déjà parce que j'ai vraiment très froid, et puis tu m'as un peu manqué quand même. Alors que je somnole déjà un peu, mais qu'il y a encore ce froid glaçant qui me maintient éveillée, je sens qu'on me lève et je me laisse faire. Je laisse Lou me passer son gros pull sur le corps, pour me couvrir un peu. C'est chaud (enfin), ça sent son odeur, l'odeur de Lou(p), l'odeur d'homme, j'aime bien. Je les lui pique pas souvent, ses vêtements, je préfère avoir mes propres affaires, mais je devrais, des fois. - Je vais dormir un peu, d'accord ? Tu bouges pas, d'accord ? Tu t'en vas pas, parce que moi si je me réveille et que je te vois pas, je vais pas supporter je crois. C'est ce que je dis, et pense, en dormant déjà un peu. Maintenant ça va mieux, il fait chaud, je suis bien, je vais sombrer d'ici peu de temps. Je jette un coup d'oeil à Lou, qui me fixe du regard, je sais que des fois il fait ça, il m'observe, il me regarde longtemps, quand je dors ou quand moi même je le regarde, ça peut durer des heures, c'est des regards qui veulent dire, tu devrais voir tes yeux, des regards je t'aime, des regards je pourrais faire ça toute la vie. Cette fois je soutiens pas son regard, je secoue la tête et je me blottis un peu plus contre lui. Et je veux pas qu'il bouge là, même si lui a déjà dormi, je veux qu'il reste là pour l'éternité, dans cette douce sérénité. On est bien là, tu trouves pas Lou ? |
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| Sujet: Re: BERMUDES. (LOU) Ven 3 Avr - 1:27 | |
| Ses cheveux tout mouillés qui commencent un peu à sécher lui barraient le visage avant que je les enlève de devant ses yeux. Elle à l'air toute endormie mon hirondelle, ça fait combien de temps qu'elle à pas dormis au juste ??? Encore une fois, j'me demande ou elle était pendant tout ce temps, j'me demande pourquoi elle était pas là, tout près de moi, à gueuler puis la minute d'après venir chercher mes bras, puis râler parce que je sens la cigarette ou alors s'en aller en disant que je l’oppresse. Comme d'habitude quoi. Et puis la je la regarde ma Pina qui dors presque sur place, et même après tout ça, même si je sis un peu fâché contre elle pour m'avoir inquiété, j'peux pas m'empêcher de la regarder avec beaucoup beaucoup d'amour. Je l'aime, je l'aime, je l'aime. - Je vais dormir un peu, d'accord ? Moi je prend pas la peine de répondre parce que de toute façon, elle m'écoute déjà plus pina, je le sais, elle est jamais très concentrée, alors quand elle est fatiguée c'est encore pire. Mais parfois j'aime bien quand elle est dans cet état là parce que elle est plus facile à câliner. C'est égoïste, peut-être pas très gentil je sais, mais parfois pina j'ai tellement envie qu'elle quitte jamais mes bras, que je m'autorise à profiter de son sommeil. - bonne nuit ma pina. Que je murmure alors qu'enfin elle est tout contre moi. Alors je passe juste un bras sous sa tête pour la prendre encore plus près (tout près) de moi, caressant avec douceur la haut de sa tête (trop mouillé, trop froid mais je m'en fou j'ai trop envie). Pina enfin dans mes bra, c'est comme revivre après, je sais pas moi, un coma ? Alors je la regarde fermer les yeux, je la regarde s'endormir et pis pas bouger (pour une fois). J'aime bien ça, ce moment là, alors je souris avec plaisir et puis je soupire un peu quand même parce que bon, c'était fatiguant d'attendre (c'est pas rigolo, c'est vrai). |
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| Sujet: Re: BERMUDES. (LOU) Mar 7 Avr - 18:24 | |
| J'ai dormi pendant des heures. Toute la journée je crois, parce que les rayons du soleil inondent l'intérieur de la caravane et éclairent le visage endormi de Lou. Il est resté là tout ce temps. Je soupire un peu, j'ai l'impression d'être la belle au bois dormant, d'avoir dormi cent ans. Je bouge un peu, m'étire pour me sortir du sommeil. Je jette un coup d'oeil à Lou, il a les yeux fermés mais je peux pas croire qu'il dort encore. Je passe ma main sur sa joue, ça picote à cause de sa barbe. Je glisse sur l'autre joue, descends la courbe de son nez, m'attarde sur ses lèvres. J'en dessine le contour du bout du doigt, ses lèvres un peu gercées, mais Lou n'a aucune réaction. Je soupire, me lasse. Il est même pas drôle. Je me lève, jette un oeil par la fenêtre. Dehors, ça s'active, ça va ça vient. On a loupé toute la journée. On va se faire taper sur les doigts, parce qu'on n'a pas aidé, mais tant pis. Je saisis une culotte dans le bordel des fringues qui règne dans l'armoire, l'enfile. J'aimerai bien mettre un jean parce qu'il fait frais encore, mais j'ai les jambes en sale état, genoux bleuis et écorchés, ça va piquer trop fort. A la place je prépare un thé avec les moyens du bord, observe Lou dormir, appuyée sur le mini plan de travail. De là où je suis on voit même pas sa poitrine se soulever. Je fais infuser le thé, et puis moi j'en ai marre, marre d'attendre. Je suis pas Lou moi, j'ai pas la patience, je pourrais pas rester allongée toute la journée dans un lit à attendre. Alors d'un coup je saute sur le lit. Le matelas fait un bond, et moi et Lou avec. Je grimpe sur Lou, me met à califourchon sur lui. Je l'écrase un peu je crois, alors je me penche en avant et je dis, un peu trop fort, comme toujours. - Eh oh, on se réveille là dedans !! Et puis j'approche mon visage très très près, le regarde en souriant. Je dépose un baiser furtif sur son front, sur ses deux paupières, la droite, la gauche. Puis sur le bout de son nez. Puis sur ses lèvres. Mais c'est tellement rapide que j'ai rien senti et lui non plus, je suis sûre. Alors je recommence, et je les embrasse vraiment, cette fois, avec Lou réveillé, avec nos souffles qui se mêlent et nos lèvres qui se butinent l'une l'autre. Je m'arrête pas, même essoufflée je m'arrête pas. Des baisers comme ça, j'en voudrais pour toute la vie Lou.
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| Sujet: Re: BERMUDES. (LOU) Dim 12 Avr - 1:19 | |
| J'ai pas bougé quand pina s'est endormis, j'ai finis par fermer les yeux moi aussi mais bon, moi j'ai dormis toute la nuit, même si j'étais agité, j'ai dormis. Et elle elle veux que je dorme encore toute la journée. Bon, j'ai pas tenu, j'ai pas dormis tout le temps ou elle dormais mais qu'est ce que j'aime l'observer. elle est si calme, si belle quand ses yeux sont fermés. bon d'un côté j'aime pas, parce que je peux pas les regarder, mais sa peau toute douce contre moi, ses cheveux maintenant sec qui me chatouillent un peu, j'aime j'aime j'aime (trop) ça. Bon, à force de la regarder dormir, j'ai finis par fermer les yeux (encore), puis les rouvrir, essayer d'attraper un livre et lire au dessus d'elle pour pas la réveiller, mais j'avais trop peur alors j'ai juste attendu, puis rendormi. J'ai sentis des caresses mais c'était pas possible que se soit vrai, c'était surement dans mon rêve alors j'ai refuser de me réveiller pour garder ça, encore et encore. Mais la chaleur à disparu, le poids contre moi aussi, elle est encore partie pina. Là, ça me réveille mais je l'entend, elle est pas partie alors ça va. A la dérobée, j'ouvre les yeux pour la regarder mettre une culotte. elle est trop belle ma pina. Puis bon, je referme les yeux parce que maintenant que je suis là dans mon lit, et que pina je l'entend (tout vas bien). Mais le calme, elle connait pas mon hirondelle, elle saute sur le lit et puis elle me saute dessus après, ça fait que bouger et je fronce un peu les sourcils comme si c'était trop violent d'un coup. Mais en vérité, j'ai tellement l'habitude que c'est comme un matin, quand elle supporte pas que je dorme, quand elle à décider que c'était l'heure de se lever. J'ouvre les yeux et le visage de pina il est juuuuste au dessus de moi, tout près, que je sens presque e bout de son nez sur le miens, son souffle sur ma peau. Elle me vole encore un baiser beaucoup trop rapide pour ma réaction. Elle fait toujours ça pina. ça me fait soupirer, mais sourire. Mais pour une fois elle en redemande et elle est câline, alors là c'est trop fort pour que je résiste. Mes deux mains remontent le long de son dos nu alors que nos lèvres se disent bonjour pour de vrai. Son cou, sa nuque, ses petites joues contre mes doigts. Jamais la lâcher mais pina je respire plus moi, alors je la fait doucement reculer, un tout petit peu, juste pour respirer, je lui laisse pas le temps de s'en aller, j'embrasse ses lèvres encore. Une fois, deux fois, trois fois, puis plus longtemps parce que c'est trop bien. Mes lèvres-sourire contre les siennes. - je t'aime, je t'aime, je t'aime. J'peux pas m'empêcher de le dire entre chaque baisers. Puis son petit corps contre moi, je l'aime tellement aussi. J'avoue que je doit m'accrocher un peu à elle, j'ai trop peur qu'elle parte encore. Elle m'écrase mais moi je la tiens surement un peu fort. J'peux pas résister à pina moi. J'essais de me redresser, mes mains elles glissent à nouveau dans le bas de son dos, et puis je quitte ses lèvres pour son cou et puis ses joues. Elle va me repousser, c'est trop d'amour que j'lui donne alors comme pour.. faire durer, j'arrête un petit peu, juste le temps qu'on puisse se regarder. Et je sourit d'amour pour pina moi. |
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| Sujet: Re: BERMUDES. (LOU) Dim 12 Avr - 14:32 | |
| Et puis Lou bouge pas trop, il ouvre même pas les yeux, mais quand nos lèvres se touchent ça a l'air de le tirer du sommeil d'un coup. Je sais que ça marche toujours, ça, Lou il est toujours là à chercher ma peau, chercher mes lèvres, des baisers perdus, volés à la dérobée. Des fois il faut que je le ralentisse, parce que olalah, ça va trop vite, c'est trop d'un coup, moi j'étouffe. Alors je m'évade, je m'envole en ramassant mes affaires et je file loin pour quelques temps, en laissant Lou comme ça, en l'abandonnant à son sort. Et je vois ses yeux fatigués, son sourire qui s'efface, son regard qui meurt un peu. Je tue mon Lou un peu. Et puis il y a des jours comme ça, où c'est moi qui revient, il faut pas croire au bout d'un temps moi aussi j'en peux plus, moi aussi j'ai besoin de lui. Alors là je suis là, sur ses lèvres, et les mains de Lou dans mon dos, qui m'emprisonnent, mais cette fois ça me dérange pas, cette fois je le veux dans ma cellule, notre prison à nous, cette fois je le veux tout contre moi et même bien plus encore. Il me dit qu'il m'aime, et qu'il m'aime, et qu'il m'aime encore, mais moi je veux pas qu'il parle, je veux pas qu'il s'éloigne pour dire deux mots, je veux sentir ses lèvres contre les miennes, encore et encore, son souffle qui me chatouille le bout du nez, le goût de sa salive et sa peau brûlante, un peu tremblante, qui frissonne de nos gestes pleins d'envie et de frénésie. Je veux qu'on s'aime avec nos cœurs et nos corps aussi. Alors ça fait combien de temps, qu'on a pas partagé un moment comme ça, Lou ? Ça fait combien de temps que tu me guides doucement sur ce chemin là, et que je t'arrête, non je veux pas, non pas ce soir, laisse moi s'il te plait. Ça fait combien de temps que je te frustre comme ça, avec mon corps qui crie à la liberté et mon cœur qui crie à l'amour. (à ton amour) Puis alors moi je me laisse aller, à ses bras forts, à l'intensité de ses gestes, et au bout d'un petit moment je me pose même pas la question, j'enlève mon pull (son pull), je parcours la peau de son dos de mes doigts, je joue du piano dessus, j'embrasse ses lèvres un peu, beaucoup, passionnément, à la folie. Je glisse le long de son corps, et puis je lui enlève son jogging. Alors on fait ça, avec toute l'énergie d'un long sommeil, avec l'énergie de notre amour qui nous vrille les entrailles. Des fois ça me prend au tripe, au plus profond de moi, je veux dire c'est là, Lou et moi, c'est comme un plus un qui font deux, ou la Terre qui tourne autour du Soleil, ou Juliette qui ne pouvait vivre sans Romeo, nous c'est Lou et Pina, et cette fois je veux pas m'enfuir, je voudrais rester là pour toujours, jusqu'à la mort et bien après encore. J'ai tellement dormi aujourd'hui, que je pourrais faire ça toute la nuit, toute la vie. Faire l'amour sous les étoiles, s'arrêter pour regarder les comètes, atteindre les astres et se tenir chaud avec nos peaux couvertes de chaire de poule. Et dormir le jour et recommencer. Je me concentre sur les baisers de Lou, et puis moi aussi je lui en fais plein partout, et puis on passe le temps comme ça, sans dire un mot, à se câliner et se faire du bien, et puis après toutes ces émotions je finis par reposer ma tête sur son torse, essoufflée, je crève de chaud, je crève de Lou. (et puis lui il a des petites gouttes de sueur qui perlent dans son cou, c'est marrant) |
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| Sujet: Re: BERMUDES. (LOU) Dim 12 Avr - 23:13 | |
| En fait, c'est encore pire que ce que je croyais. C'est pire qu'une drogue, pire qu'un souffle, pire que tout.Pina, pina c'est ma vie, je ferais tout, tout tout ce qu'elle me dit. Pina c'est moi, et moi, j'espère souvent être pour elle ce qu'elle est pour moi. Parfois, je pleure (beaucoup), quand elle me laisse tout seul, parce que je sais jamais trop comment accepter le fait d'être trimballer dans son cœur comme ça. Ça me secoue, beaucoup, mais pour pour elle j'endurerais tout. Surtout pour qu'enfin elle reste avec moi. Je sais qu'elle sera toujours libre, qu'elle changera pas de philosophie, de façon d'être, et même si parfois j'continuerais à pleurer, j’échangerais ça pour rien au monde parce que quand pina est contre moi comme ça, c'est juste le plus beau moment de l'univers. C'est mieux que les étoiles, mieux que la musique, mieux que vivre, mieux que sourire. Quand on fait l'amour avec pina, c'est indescriptible. Ses doigts sur ma peau me rendent complètement coton, son souffle, ses yeux dans mes yeux, son sourire merveille sur mes lèvres, son corps contre moi, ses petits seins entre mes doigts, mes lèvres. Moi pina c'est mon âme (tout-court). Et dans ces moments là c'est même plus dans le ciel qu'elle m'entraîne, c'est carrément dans une autre galaxie, j'suis à des années lumières de la terre parce que tant que pina est contre moi, je peux vivre. Vivre heureux, pas vivre en attendant qu'elle veuille bien me regarder. Vivre avec elle. J'ai envie de lui dire encore et encore combien je l'aime, j'ai envie de le dire à la terre entière, de l'écrire sur des feuilles, que les arbres et les animaux soient au courant, que même les stars internationales savent que je l'aime. Pina, pina, pina, pina. J'ai qu'ça dans la tête quand elle me fait des merveilles sur mon corps comme ça. Et puis moi aussi j'utilise tout mon amour pour elle, et puis on se câline, on s'embrasse, on rêve tout les deux, on se regarde, dans les rayons du soleil. Elle est tellement belle. Trop belle pour être réelle ? Non, non pina est là, à moi, tout près de moi juste pour moi. Alors forcément tu sais moi quand elle repose sa tête sur mon torse, je ferme les yeux, et je profite, j'peux rien faire d'autre que caresser ses cheveux du bout des doigts. Respirer, tout les deux, juste un petit peu. Moi je suis fou de ses cheveux emmêlés et de son corps chaud contre moi, je suis fou de toi, pina. - tu veux faire quelque chose aujourd'hui ? Moi, j'veux juste rester avec toi, que se soit ans la caravane, sur le campement, ou aller courir dans les bois. Moi, j'veux juste jamais quitter ta main pina, pouvoir toujours te regarder, regarder tes yeux ou ta nuque, mais toujours pouvoir sentir ton parfum qui s'envole autour de toi. Toi ma spéciale, toi ma pina.
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| Sujet: Re: BERMUDES. (LOU) | |
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