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 SLOW DOWN (isha)

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MessageSujet: SLOW DOWN (isha)   SLOW DOWN (isha) EmptyJeu 12 Mar - 19:03



Iva l'insouciante.
Leila la garce.
Tu sais même pas comment t'as atterri dans ce bar.
Tu t'es fait jeté dehors comme une mal propre. Parce que t'étais trop violente, trop piquante, un certain manque de tolérance. Ses yeux bleus sont devenus noirs, et la porte à claquée sans que tu ne puisse rien y faire. La fin d'une histoire. La fin de cette histoire, à peine vécue. Quelques kilomètres parcourus, des rires, des pleurs. Une main tendue dont tu n'as attrapé que l'index. Pour ne pas trop le briser. Pour ne pas t'oublier.
Les verres s’enchaînent, épongeant les quelques souvenirs. Tu te perds, tu t'enfonces un peu plus profond dans ton passé. Impossible de sortir la tête de l'eau. T'as le rire facile, les gestes légers. Le mâle en face de toi raconte des blagues d'un gout douteux, et toi tu ressembles à la cruche que tu as si bien appris à être. Le regard doucereux, papillonnant des cils, une main sur son biceps qu'il contracte. Monsieur le coq, le torse bombé se prends pour le roi de la jungle. T'es une fille de la ville pour lui, de l'ailleurs. Là où les immeubles touchent le ciel, là où les femmes ensorcellent. Y'a que ta tenue qui fait tâche qu'il te raconte, mais il prétends que t'as leurs yeux, profond, de ceux qui vous happent l'âme. Tes doigts rongés saisissent une nouvelle fois le verre de whisky, tu le portes à tes lèvres pour en boire une gorgée. Tout en observant ce bar, qui n'a rien à voir avec ceux que tu pouvais fréquenter.
Moins bruyant.
Moins effrayant.
Pourtant quand le mec pose sa main sur ta hanche tu sursautes.
Mais tu te reprends en moins d'une seconde.
Ne pas montrer ta peur.
Le prédateur a le flair affûté.
Il n'est pas si dégueulasse. Penses-tu en penchant la tête sur le côté pour mieux l'observer. Lui apportant quelques secondes l'attention q'il réclame depuis des heures. je me sens chanceux. tu fronces les sourcils l'interrogeant du regard alors qu'il te fait signe de regarder autour de vous. Des mecs assis qui vous regarde, ou plutôt te regardent. Tu souris presque malgré toi, avant de finir ton verre cul sec. tu as de quoi. lances-tu d'un ton sérieux, alors que tu t'appuie contre le bar, réclament à boire au barman solitaire.
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Isha Dakota
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Dans ta tête : Et moi qui croyais que j'étais pas comme il fallait
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MessageSujet: Re: SLOW DOWN (isha)   SLOW DOWN (isha) EmptyJeu 12 Mar - 21:00

slow down

Elle dégage une impression de fatigue et de lassitude, comme si ses jolies yeux avaient perdus de leur éclat. elle a dû être déçue ou abîmée par un gars, peut-être même plusieurs d’ailleurs et elle s’en remet pas depuis. inconsciemment elle se punie même probablement pour ce qui s’est passé, alors qu’elle a tout pour plaire  Δ fauve



courir après le vent.
courir après le temps.
tu sais pas où chercher, tu sais pas où aller. trois journées entières à fouler la terre pour battre centimètre par centimètre le moindre recoin de ce pays que tu connais si bien. que tu croyais connaître. il est pourtant pas si grand. elle a filé, elle s’est effacé, elle a disparu, tu ne la reverra plus. iva l’oiseau qui a déployé ses ailles pour reprendre sa liberté. iva la sauvage qui est retournée d’où elle venait. tu veux pas y croire, parce qu’il y a encore un peu d’espoir. elle a laissé son petit morceau de vie qui tient dans un sac, juste là, dans ta chambre, près du lit comme si elle n’était pas parti. tu dors plus, tu ne manges plus, tu ne vis plus. tu culpabilise, tu t’en veux, tu regrette. à briller par son absence elle te puni. puni d’avoir osé l’embrasser, puni d’avoir osé la bousculer pour la faire parler, puni d’avoir osé la jeter. tu t’en mords tellement les doigts que dormir sur tes deux oreilles est impensable.
alors t’as bravé la nuit, bravé l’ennui. t’as filé dans la forêt, filé pour la retrouver. filé dans les champs, filé demander aux gens. rien, personne, le vide. alors il n’est resté qu’un dernier lieu. Rieu. un petit morceau de gris qui se détache par ici. un petit bout de gris que tu t’étais juré de ne jamais retrouver. iva elle est brave, iva elle hésitera pas. tu le sais, alors armé de ton courage et de toute ta bonne volonté il a falu s’y rendre. main dans la main avec un petit joint d’herbe, pour détendre l’atmosphère et faire disparaître tes angoisses du gris.
la nuit est tombée sur la route.
la lune est haute dans la voûte du ciel.
la pluie est tombée aussi, finissant de te laver de toute patience. t’es fatigué, trempé, agacé de courir après un mirage. iva l’insaisissable, iva à la confiance périssable. rien de tout ça ne serait arrivé si t’avais tout bêtement accepté sans sourciller. tout ça c’est ta faute, comme à chaque fois que la passerelle entre vous s’effondre. elle le plie sous le poids de ta curiosité, sous le poids de ta générosité. parce que de l’autre côté, elle fait rien pour la consolider. iva elle refuse et elle se referme.
c’est pas ce soir que tu vas la retrouver.
t’as plus qu’à renoncer et à te morfondre sur ton cas désespéré.
dans ta poche tu fais tourner les quelques pièces qui t’accompagnent toujours dans tes périples en ville. parce qu’on sait jamais où le chemin va nous amener, parce qu’on sait jamais sur quoi on va tomber. tu pues le chien mouillé avec tes fringues imbibés d’eaux. tu traine la patte comme un mendiant, cherchant un peu de répit sous cette pluie battante. t’es pas tranquille au milieu de ce décor de béton, mais faut garder la raison. il y a le bar, qui est toujours ouvert, même tard le soir. comme un phare érigé, bien lumineux et aguicheur, pour montrer le chemin aux piliers de comptoir, ceux qui vont se noyer dans les bars. t’es pas contre un peu de chaleur, puis pour un verre aux saveurs pleines d’ardeurs, comme de ceux que tu as goûté de l’autre côté des frontières. alors tu te fais pas prié, galopant dans les flaques pour ne pas aggraver ton cas.
t’as poussé la porte.
les yeux noyés par les gouttes ruisselantes sur ton visage.
t’as un peu fumé oui, mais pas de quoi avoir des hallucinations. pourtant, c’est pas du tout une illusion. même de dos tu saurais que c’est elle. même dans le noir le plus complet tu saurais la retrouver. c’est imprimé, dans ton cerveau c’est gravé. tu surprends ton coeur et tes poumons qui ont cessés de fonctionner, pour se faire tranquillement la malle. t’es soulagé, mais en même temps pas tant que ça. elle a presque l’air serein à côté de ce type, la main tranquillement posée sur ses reins. elle a l’air chez elle, dans cette endroit qui ne colle pas du tout à ce que tu connais d’elle. ta poitrine se sert, l’adrénaline monte, enlacée par la drogue que tu as consommé. comme un réflexe de survit t’es aller te greffer à elle, comme si il n’y avait que ça pour t’assurer que ce n’est pas un rêve. une main sur son épaule, en signe de possession, tu braves des yeux l’idiot du village qui la dévore légèrement trop des yeux à ton goût. pour finir ton petit manège tu te risque à embrasser la joue de ta protégée, sans quitter des yeux l’autre dépravé. te voilà enfin chérie, t’aurais pu m’attendre. tu souris pour faire miroiter un semblant d’assurance, écoeuré toi-même par ton manège complètement ridicule. finalement tu la relâche, prenant appuis sur le comptoir d’un air nonchalant, comme si de rien n’était. au fond de toi, tes tripes sont entrain de bouillir. un savant mélange de peine et d’énervement, de peur et joie, de colère et soulagement. à tous les coups elle va t’envoyer au tapis, te faire regretter ce que tu viens de dire, te renvoyer d’où tu viens. tout ça sans aucun ménagement. j’espère que je vous dérange pas, toi et ton ami. les yeux plantés dans les siens, tu t'étrangle sur ces derniers mots, te débattant comme un beau diable pour garder la face. t'as adopté un ton sarcastique au possible, complètement désintéressé de savoir si tu la dérange ou pas. tu veux seulement éviter les hostilités priant secrètement qu’elle se vexera pas, qu’à nouveau elle ne disparaîtra pas. t'auras le temps plus tard pour lui dire ses quatre vérités.


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MessageSujet: Re: SLOW DOWN (isha)   SLOW DOWN (isha) EmptyVen 13 Mar - 0:13

Une comédie.
Une putain de comédie.
Et t'as eu l'oscar en tant que meilleure actrice dans le pire rôle de ta vie.
Adossée à ce bar, sourire aux lèvres. La main rugueuse d'un inconnu sur la hanche. Ton air ravi, t'as l'air presque épanouie leila. Tout ça, ça sonne faux. Y'a quelque chose qui cloche, tu t'en aperçois mais il est plus facile de jouer les aveugles. Oublier que depuis trois jours tu erres comme un fantôme, redevenue cette foutu mendiante. C'est le vent qui t'a poussé jusqu'ici, cette ville qui n'en est pas une. La seule aux alentours. Le seul lien avec le monde que vous pensez normal. T'es venu côtoyer tes anciens démons, jouer avec le feu une fois de plus. Repousser tes limites jusqu'à faire craquer le barrage, que l'au se révèle enfin.
Une main sur ton épaule.
Un baiser sur ta joue.
Et ce mot : chérie; qui sort de sa bouche.
T'as pas besoin de regarder pour comprendre.
Son odeur enivrante caresse tes narines.
T'as le cœur qui se serre, rassuré.
Ses doigts, comme une décharge électrique.
Tu restes de marbre.
Alors que blondie matte Isha comme s'il était le plus gros connard de l'univers.
L'un est un chien de berger, voulant ramener l'agneau au bercail.
L'autre a tout du loup féroce.
Prêt à bondir pour dévorer l'agneau, tuer le chien.
Il s'appuie sur le comptoir.
Arborant ton air nonchalant.
Ça ne lui va pas.
Il se remet à parler.
Tu poses avec violence ton verre sur le bois anciennement vernis. Tu veux un verre, alors tu piques celui de blondie qui ne s'en rend même pas compte, trop occuper à mater ton cul. T'as une sacrée descente, la gorgée de trop. Celle qui fait voir trouble. Celle qui donne la migraine, ou alors est-ce cette putain de situation. Cette mascarade. Désagréable. Tes lèvres articulent sans emmètre le moindre son un : à quoi tu joues ? Ça bouillonne entre tes tempes, et dans ton ventre la colère s'accroit. tu le connais ma puce ? qu'il balance l'autre connard en te collant une main aux fesses. Tu fermes les yeux soupirant, t'es face à isha qui ne doit rien comprendre à la situation. To, regard noir dans le sien, cherchant une once de bon sens. Envolé, ses pupilles dilatées et son air nuageux te font comprendre que la fumée du joint à tout emporté. Laissant un homme vide. Creux. Il est là pourtant.
Rassurant.
Touchant.
Toi tu vas bondir.
L'écraser encore.
Il a pourtant était clair, en claquant la porte.
qu'est ce que tu veux ? lances-tu sèchement. Blondie prends appuie sur toi, te dépassant largement il regarde son rival d'un mauvais oeil. Comme pour le prévenir. Tu joues la pire des hypocrites, acceptant difficilement le toucher d'un inconnu et refusant une simple étreinte d'Isha.
Isha, les yeux bleus.
Isha, la main tendue.
Isha, le cœur.
Isha il comprendra pas.
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Isha Dakota
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MessageSujet: Re: SLOW DOWN (isha)   SLOW DOWN (isha) EmptyVen 13 Mar - 8:43

slow down

Elle dégage une impression de fatigue et de lassitude, comme si ses jolies yeux avaient perdus de leur éclat. elle a dû être déçue ou abîmée par un gars, peut-être même plusieurs d’ailleurs et elle s’en remet pas depuis. inconsciemment elle se punie même probablement pour ce qui s’est passé, alors qu’elle a tout pour plaire  Δ fauve


pourquoi t’es là ?
pourquoi t’es pas à la maison avec tes soeurs dans les bras ?
parce que t’as passé trois jours à courir après des rêves, après des mirages, après des illusions. douces utopies au parfum triste, au visage fatigué, au corps étroit et maladroit. simple sentiment de culpabilité ou choses à moitié avouées? culpabilité, ni plus ni moins. t’as cet incroyable capacité à te sentir responsable d’elle, comme si son sort résidait entièrement entre tes mains. c’est toit qui a voulu cette situation. ce fameux jour, quand tu l’as trouvé, comme une biche égarée et tu t’es senti obligé de la remettre sur le droit chemin. tu l’as peut-être involontairement arraché à son monde de gris, elle a peut-être rien dit parce que dans le fond elle est trop polie. et toi ? le droit chemin tu ne l’as même pas trouvé pour toi-même, pourtant t’as le culot de le prétendre.
mais t’es pas d’humeur à te remettre en question.
t’as retrouvé ton graal.
t’as l’air d’un petit roquet mal élevé, vieux et agité. montrant les crocs prêt à défendre son os face au premier clébard qui prétend le vouloir. parce que y’a toujours cet insatiable besoin de protection qui te pousse à foncer tête baissée. elle a l’air tellement perdu, tellement fragile, tellement confuse à côté de ce type aux faux airs de galanteries. mais c’est la déconfiture pour toi, la douche froide, c’est comme se heurter à un mur. a quoi bon se leurrer. t’es pas un prince charmant venu délivrer une belle princesse en détresse. iva elle veut pas qu’on la sauve. ça se voit, elle refuse, comme tout ce qui vient de toi. elle s’acharne à te renvoyer ta serviabilité mal placée en affichant aucune protestation à l’autre connard qui tente de te montrer à quel point il veut la posséder. tes tripes se nouent en une boule trop serrée. ce qui te sert de coeur se flétrie, comme si cette main sur son cul l’avait elle-même broyé. tes yeux s’accrochent aux siens, l’interrogeant silencieusement sur les raisons de cette démonstration. que cherche-t-elle a prouver ? quelque chose que tu ne préfère même pas imaginer. tu le sais déjà au fond de toi.
étrangement ça fait mal.
bizarrement tout ton être se fait la malle.
peut-être à cause de cette herbe de qualité douteuse qui t’as embrumé le cerveau. peut-être à cause de la fatigue. peut-être à cause de constater à quel point sa conscience est aride. t’es ni plus ni moins qu’un sauveur, t’auras jamais une place meilleure. certainement pas face à un mur comme elle, garder par une grosse sentinelle. t’as beau être largement plus grand que lui, tu ferais jamais le poids. même si une poussée d’adrénaline pouvait te donner le courage de te dresser pour le remettre à sa place. t’as pas l’instinct belliqueux, t’es pas sanguin, t’es pas assez courageux. alors tu te contente de répondre aux menaces qui émanent de ses yeux, prétendant faussement être en état de mordre. ta conscience à les babines retroussées, les poings prêts à se lever. toi t’as les jambes qui flageoles, le corps qui chancelle.
qu’est-ce-que tu veux ?
t’excuser d’être un con aux faux airs bienheureux.
mais pas dans ce bar qui pue la pisse, pas devant ce type aux mains qui glissent. tu t’en veux oui. elle t’a assez puni comme ça, t’as déjà largement eu le temps de te bouffer les doigts pour ruminer ta connerie. impulsivité mal contrôlée. tu te redresse, sortant les quelques pièces qui trônent dans ta poche. si tu te souviens bien, y’a à peine de quoi prétendre à une bière et l’autre planté derrière le bar l’a bien compris. tu soupires vainement, harassé, blasé. j’ai mal agis, d’accord, mais est-ce-que tout ça est vraiment nécessaire… question en suspend, comme tout ce qu’il y a à l’intérieur de toi. l’apesanteur du désespoir, qui n’attend que la ponctuation de madame. tu prends le verre qu’on vient de te tendre, impatient de boire quelque chose pour irriguer ta gorge beaucoup trop sèche. au fond de toi t’as peur de signer la fin.
la fin de quelque chose qui n’a même pas commencé.
la fin de quelque chose qu’elle voudra jamais te donner.
tu sais pas ce que tu veux. ni son corps, ni son coeur. le pardon, c’est tout.  je pense pas.  tu bois d’une traite, reposant ton verre dans un fracas involontaire. t’as plus conscience de ce que tu fais, ni-même de qui tu es. avant elle t’aurais été beaucoup trop lâche pour te jeter dans la gueule du loup de cette manière. elle te force à renoncer à tes principes, elle te force à rejeter le peu de ton identité que le gris n’avait pas avalé. et le reste ? ça glisse sur toi. la fausse tête d’ange eu cheveux de blé, ce bar miteux, les regards trop curieux assoiffé de combat. ça mettrait un peu de piment dans leur jolies vies bien rangées, mais le spectacle est terminé, iva les a déjà assez bien diverti.  reviens.  tes yeux d’un bleu vitreux se perdent dans les siens. supplications muettes, douces promesses de pardon, acceptation de ton indéniable culpabilité. tu abdiques, tu te soumets, tu promets. tu lui tends à nouveau une main, maladroitement, pas du tout fièrement. tu te moque de l’autre et de son regard de braise qui fulmine à l’idée même de la voir s’en aller. tu te moque qu’elle puisse la refuser. au point tu en es, t’as suffisamment renoncer à ta dignité pour ne pas enfoncer le couteau dans la plaie. si elle ne t’en laisse pas le choix, tu la forcera. si la soumission ne la touche pas, alors tu te feras dominant. si tu dois changer pour elle, alors tu prendras la peine d’y arriver.


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MessageSujet: Re: SLOW DOWN (isha)   SLOW DOWN (isha) EmptyVen 13 Mar - 18:48

Tu ne comprends pas.
Alors tu rejettes.
Tu nie l'évidence même.
Isha ton sauveur.
Encore une fois présent,
pour te prêter mains fortes.
Mais Leila la tigresse n'en a que faire.
Elle a trop peur, de se transformer sous ses gestes, trop doux.
Trop vrais.
Leila elle préfère les paumes rudes.
Celles qui s'accroches avec forces.
Qui ne laissent pas le choix.
Parce que t'as connu que ça, t'es habituée.
Tu sais le gérer.
Mais ce regard océan.
Cette mer paisible, t'y connais rien.
De ses poches il sort sa maigre fortune, l'étalant sur le comptoir en échange d'une bière. Blondie est toujours accroché à ton cul, tu te sens oppressée entre les deux hommes. Isha ne trouve rien de mieux à faire que parler, tu l'écoutes les sourcils froncés. Où veut-il en venir ? Il admet ses tords, pour quelle raison, puisque toute la faute devrait-être sur toi. Il ne pense pas. Il ne pense pas ces actes valent une telle mascarade. Il a raison, au fond de toi tu en es consciente. Mais c'est plus fort que toi. Il t'a rejeté, par ta faute, et il continuera à le faire. Malgré le temps, même si il tente de t'apprivoiser pendant des semaines, des mois, des années. Ce ne sera qu'une succession d'actes manqués. Aucun de vous n'en sortira grandi, bien au contraire. Tu ne veux plus sombrer. Tu ne veux plus te voir dans les yeux d'un homme. Tu ne veux plus de bonne volonté. Plus de gestes tendres, parce qu'ils ne cachent que la haine de l'homme. Qui finira par s'échapper un beau jour, t'explosera en pleine gueule. Tu ne veux plus te réveiller un matin à côté d'un monstre. Alors autant choisir le mauvais chemin, pour ne plus croire. Plus d'espoir. Plus de désillusion. Tu n'as toujours pas bougé, et tu sens que blondie bouillonne. Terrifié que tu puisses prendre la fuite au bras d'isha l'insouciant. Reviens. Ton regard qui venait de se décrocher un instant du siens, s'y replonge immédiatement. Tu serres la mâchoire. Le mot est court. Le sens reste fort. T'as le cœur qui tambourine, mais t'essais de le faire taire en attrapant tout de suite un verre. Le whisky a un goût dégueulasse, et il ne t'aide en rien. D'un geste vif tu balais la main sur tes fesses, tu te tournes vers le villageois qui tire une tronche de six pieds de longs. Sans même réfléchir tu l'embrasses à pleine bouche, essayant de digérer les mots d'isha, comme des poignards dans ton cœur. Rien n'y fait. Tu le repousses, et quand il saisit ton bras un hurlement strident s'échappe de ta bouche. Tu grognerais presque. tu vas pas partir avec ce connard ! qu'il te lance. vas te faire foutre. De rage tu arrives à dégager ton bras, te tournant vers l'homme aux allures d'enfant. allez tous, vous faire foutre. siffles-tu à son attention. Avant de prendre la fuite. La porte du bar grince, et claque derrière toi. La pluie battante fouette ton visage, déguisant les quelques larmes qui perlent sur ton visage. T'as une clope dans la poche, alors tu la porte à tes lèvres, te mettant à l'abris pour l'allumer. Et quand tu aperçois la porte du bar s'ouvrir, tu accélères le pas. Ta dose de nicotine prends l'eau.
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MessageSujet: Re: SLOW DOWN (isha)   SLOW DOWN (isha) EmptyVen 13 Mar - 21:58

slow down

Elle dégage une impression de fatigue et de lassitude, comme si ses jolies yeux avaient perdus de leur éclat. elle a dû être déçue ou abîmée par un gars, peut-être même plusieurs d’ailleurs et elle s’en remet pas depuis. inconsciemment elle se punie même probablement pour ce qui s’est passé, alors qu’elle a tout pour plaire  Δ fauve


t’arrêtes de respirer.
t’arrêtes de penser.
tu t’accroches à ce faible espoir, main tendue, les yeux suppliant. petit toutou tout doux qui tente vainement de se faire pardonner. échec cuisant, tu le vois dans ses yeux, dans son visage qui se crispe. elle a pas l’intention de lâcher le morceau, préfèrent te lacérer le coeur avec son ignorance. elle répond rien, elle refuse ta main au profit d’un énième verre englouti comme si elle était assoiffée. elle pue l’alcool à deux mètres, elle transpire le whisky bon marché, elle empeste la défaite. c’était pas nécessaire, pourtant ça lui a donné du courage. le courage de t’achever en allant gober les lèvres avides de femme de l’autre crétin. tu fulmines à l’intérieur, pourtant tu réagis pas, planté comme un con à essayer de comprendre ce qui se passe. ces mêmes lèvres que tu as tant désirée l’autre matin. ces mêmes lèvres qui vous ont conduit là ce soir.  qu’essaye-t-elle de prouver ? à qui ? pourquoi ? c’est pas la jalousie ni autre chose qui s’y rapporte qui te ronge à ce moment même. c’est l’incompréhension. elle refuse l’idée même que tu puisses la toucher involontairement dans ce pauvre lit que vous partagez, pourquoi se borne-t-elle à se laisser aller à ce genre de démonstrations ? tant de questions qui traversent ta tête, mais qui ne trouveront probablement jamais aucune réponse.
iva hurle.
l’autre hurle.
des mots fusent, des mouvements trop floues se décomposent sous tes yeux hagards. tu saisis rien, comme si cette scène se trouvait loin. t’es un simple spectateur, jusqu’à ce qu’elle se retourne vers toi pour t’envoyer balader salement. réponse négative lancée à la volée, parce que tu n’as même pas le temps de reprendre tes esprits pour protester qu’elle a déjà filé. la porte claque dans ton dos, l’autre en face de toi s’approche déjà pour t’en flanquer une. tu esquives habilement, trop contenu de ton état, et tu files à ton tour.
la pluie n’a pas cessée de tomber.
tu recommences à rager.
t’as retrouvé un semblant de conscience. tu veux pas la perdre de vue à nouveau. c’est trop angoissant, trop tiraillant, trop frustrant. ce besoin incessant qu’elle a de te rejeter et de fuir, malheureusement pour elle ça ne te donne que plus envie de la poursuivre. tu grimace sous la pluie battante, baissant la tête en essayant de ne pas la laisser échapper à ton champ de vision. la nuit est bien tombée maintenant, mais les quelques réverbères du coin sont d’une aide précieuse. tu t’élance à sa poursuite, pantelant, sans aucune assurance. c’est la peur qui te donne le courage de braver encore une fois sa colère. l’agacement aussi, parce que tu lui en veut, pour trop de choses confuses. elle marche trop vite à ton goût, mais tu parviens tout de même à la talonner de près, elle est juste trop déterminée à t’échapper, malheureusement pour toi. une force sortie de nul part te permet tout de même de saisir son bras pour la stopper dans sa course, la tirant en arrière suffisamment fort pour la ramener vers toi. arrêtes iva !  tu grognes, la colère obscurcissant tout discernement à l’intérieur de ton esprit. t’es harassé de lui courir après. de courir après quelque chose que tu ne saisis même pas. dans un élan de courage tu t’arrange pour la forcer à te regarder, sans ménager son pauvre bras que tu finis par lâcher.  ça fait trois jours que je te cours après pour m’excuser et toi tu… ta voix se casse en repensant à toute la scène qui s’est déroulée dans ce maudit bar. pourquoi est-ce-que ça te creuse autant ? tu secoues la tête pour ne pas y penser, préférant garder ton sérieux et tout ça t’attriste beaucoup trop. toi tu t’en fou… tu soupires amèrement. ça fait mal de le constater, mal de le réaliser. réaliser que tu n’as pas ta place à ses côtés, parce qu’elle ne cessera jamais de te repousser. la pluie coule sur vous, balayant ce noeud de colère qui s’est formé à l’intérieur de toi.
dans un autre contexte ça aurait été romantique.
vous êtes seulement pathétique.
deux chiens enragées qui ne savent pas faire preuve de civilité pour communiquer normalement. toujours des reproches, des engueulades, des déchirements. pourtant c’est pas ce que tu veux lui donner. t’aimerais lui donner la paix, le moyen de racheter une conscience pour tout ce qu’elle a l’air de se reprocher. iva elle est fatiguée de luter, fatiguée d’essayer. des faux semblants qui ne lui vont pas, tout ça c’est à cause de toi. tu fermes les yeux un instant, soupirant encore une fois pour te donner du courage. quand tu les rouvres tu les plante dans les siens, levant une main pour aller la poser doucement sur son visage. tu rejettes la colère, tu rejettes tout ce que tu as d’amer. tu veux partir ? d’accord… mais avant dis moi une bonne fois pour toute que… que tout ça n’a servit à rien c’est douloureux à sortir. le pire c’est que tu connais déjà la réponse, elle aura aucune pitié à te le cracher à la figure. elle aura aucune pitié à achever ce qu’il reste de toi, ce qu’il reste de vous. à supposé qu’il ai eu un temps soit peu un semblant de vous. rien n’a commencé, rien n’a été battit, rien n’a été construit. pourtant, ça sonne comme la fin de quelque chose, quelque chose qui va te manquer, bien plus que tu veux bien l’imaginer. tu soutiens son regard, noyé par la pluie, peut-être pas autre chose. des larmes ? iva est trop sèche à l’intérieur pour être capable de pleurer. ton âme à toi est en pleur. maudite traîtresse qui ne fait qu’aggraver ton cas. pourquoi est-ce-que tu ressens ça ? iva n’est rien pour toi, comme tu n’es rien pour elle. juste un caillou sur sa route, un obstacle qui va bientôt se retirer pour la laisser de nouveau avancer. tu veux graver cet instant dans ta tête, pour pouvoir le revivre pendant encore longtemps. pour te souvenir de cette saveur acide que peut avoir l’échec. pour que demain et les jours suivant, tu puisses te flageller d’avoir été trop bon, trop con.  


© GASMASK
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MessageSujet: Re: SLOW DOWN (isha)   SLOW DOWN (isha) EmptySam 14 Mar - 0:19

La pluie fait rage.
Le temps est à l'image de ton humeur.
Froid et humide.
Noir.
Noir.
Noir.
Les cheveux trempées, tu tires sur ta clope qui prends la flotte. La nicotine ne parvient pas à tes poumons, ton cerveau est embué. Impossible de se calmer. Tu ne sais plus si les larmes coulent, mais tu renifles. Sourcil froncés, regard fermé. Une dernière bouffé de tabac, avant qu'elle ne tombe en miette. Comme ton cœur lorsqu'il saisit ton bras avec une force non mesurée. T'es obligée de lui faire face, tu ne ressemble à rien. Petit chiot mouillé, qui montre les crocs sans comprendre. Lui, il parle. Ses yeux sont noirs de haine, d’incompréhension. Il avoue ses trois jours de détresse. T'as envie d'ouvrir la bouche, d'admettre les tiens. Lui dire à quel point c'était dur, d'être sans lui, l'espace de quelques heures seulement. Un vide. Parce que depuis des semaines, c'est à côté de cet homme que tu te réveilles et que tu t'endors. C'est sa chaleur que tu cherches du pieds pendant la nuit, rassurante. C'est ses grands yeux bleus qui te disent bonjour chaque matin. Sa voix, douce, qui t'endort le soir. Mais tu dis rien. Tu le regardes. La pluie est battante, il ne ressemble à rien, pourtant t'as chaud là à l'intérieur. Tu t'en fou ... Non. Tu ne sais pas faire. Tu ne sais plus faire. As-tu seulement su un jour ? Tu ne bouges pas, laissant l'eau s'abattre sur vos corps. Il ferme les yeux, et quand il les ouvre à nouveau c'est ses doigts fin qui s’abattent sur ton visage. En douceur. Tu sursautes. Mais tu ne bouges pas. Le laissant aller jusqu'au bout de sa démarche. Le tonnerre gronde. T'as l'impression d'être dans un film à l'eau de rose. Ça te va pas. Ça vous va pas. Vous êtes pas une belle affiche de film. tout ça n'a servi à rien. Si seulement il savait. Si seulement tu pouvais expliquer. La colère monte en toi comme un venin prêt à jaillir d'entre tes lèvres. Tu recules ton visage, refusant le contact. ce n'est pas ça. tu soupires, tu baisses les yeux un instant, passant une main tremblante dans tes cheveux de jais. je... tu ne comprendrais pas. eh puis. il n'y a rien à comprendre. Tu lui tournes le dos, pour partir une nouvelle fois. Mais ton cœur se serre dans ta poitrine. Alors tu fais volte face, et ta tête vient s'écraser contre son torse alors que tes doigts s'agrippent maladroitement à son haut. Te raccrochant à lui comme à une bouée de sauvetage. Tu n'oses plus bouger. je ne vais pas pouvoir rester isha. murmures-tu contre l'homme, alors que tes mains s'accrochent un peu plus, s'enfonçant presque dans sa peau.
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Isha Dakota
Isha Dakota
VIEUX FRÈRES

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Dans ta tête : Et moi qui croyais que j'étais pas comme il fallait
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MessageSujet: Re: SLOW DOWN (isha)   SLOW DOWN (isha) EmptySam 14 Mar - 11:17

slow down

Elle dégage une impression de fatigue et de lassitude, comme si ses jolies yeux avaient perdus de leur éclat. elle a dû être déçue ou abîmée par un gars, peut-être même plusieurs d’ailleurs et elle s’en remet pas depuis. inconsciemment elle se punie même probablement pour ce qui s’est passé, alors qu’elle a tout pour plaire  Δ fauve

le temp se suspend.
le temps s’arrête.
il n’y a plus rien autour de toi, seulement ses prunelles ombrées dont tu ne peux pas te décrocher. il y a aussi cette mais que tu n’as pas su garder dans ta poche, trop désireux d’imprimer une dernière fois ce visage malheureux. une dernières fois. parce que tout ça sonne comme des adieux. elle s’applique une énième fois à éviter tout contacte, baissant les yeux comme si elle avait honte de quelque chose. ce n’est pas ça… alors qu’est-ce-que c’est c’est ? pourquoi s’acharne-t-elle à te repousser si ce n’est pas ça ? ses dernières paroles sont vides de sens et te laissent perplexe. tu ne comprends déjà rien à tout ce qui émane d’elle. elle n’a jamais fait en sorte que tout puisse être clair. elle s’est toujours éloigné autant qu’elle s’est accroché, comme toi. la voilà qui recommence, tournant déjà les talons pour reprendre sa route vers quelque chose qui reste obscure à tes yeux.
à l’intérieur de toi tout s’effondre.
tout ce qui te composait jusqu’ici se met à fondre.
elle n’a pas répondu, préférant éluder ta phrase. tu restes de marbre sous la pluie qui s’abat sur toi comme une déferlante de vagues. tu te déchire, regardant, passible, un morceau de toi s’en aller avec elle. c’est insupportable pour toi de constater à quel point tu t’es accroché au faible espoir qu’elle a fait naître pendant ces semaines passées à ses côtés. tu te flétri, baissant la tête en acceptant ton sort docilement. il est inutile de persister, elle a pris sa décision et rien, pas même toi ne pourra la faire changer d’avis. t’es épuisé de te battre face à elle. t’es épuisé de battre face à ce qui la ronge et dont tu ne connais même pas la cause. t’es épuisé d’essayer de comprendre un temps soit peu où elle veut en venir. qu’elle emporte avec elle le peu qu’il te reste. dans peu de temps tout ça ne sera que passé, faible souvenir laissé en pâture au profond de ton esprit.
ce n’est qu’une faible douleur.
quelque chose d’obscure qui lacère le coeur.
t’as renoncé, pourtant elle est revenue s’accrocher, se greffer, s’agripper. c’est tiraillant de la voir à ce point jouer avec tes nerfs et ta patience, mais par ailleurs c’est aussi plaisant. tu respires comme si c’était la première fois, laissant tes poumons se charger d’un air frai et pur au doux parfum d’espoir. tes bras se referment instinctivement autour d’elle, l’emprisonnant dans une cage de sureté. un sourire nerveux vient illuminer à nouveau ton visage, balayant ses paroles sans aucun sens. tu secoues la tête, rejetant ce qu’elle peut dire ou penser.  tu ne me dois rien, je ne te demanderais rien, promis  tu la serres contre toi, aussi fort que ses mains s’agrippent à toi. c’est féroce, presque douloureux, t’arrachant une grimace, mais c’est encore mille fois mieux que n’importe qu’elle tendresse dont elle pourrait faire preuve envers toi. tu te contente de ça. c’est comme si silencieusement elle te demandait quelque chose. c’est vague et imprécis, en contradiction totale avec ses mots, mais tu t’en moque. tu ne cherche plus à comprendre, te raccrochant seulement à l’idée qu’elle soit encore là, dans tes bras. de son plein grès pour une fois. une de tes mains glisse dans ses cheveux alors que ta tête se pose contre la sienne, soupirant encore une fois pour finir de te donner du courage. t’es fatigué… tu sais plus où tu en es, mais c’est fini maintenant. tu souris une dernière fois avant de relâcher ton étreinte autour d’elle. il est temps de rentrer, qu’elle le veuille ou non. elle a besoin de rentrer au chaud, de se reposer, de manger. t’as pas envie de rester une minutes de plus planté là, dans cette maudite ville. dans un dernier élan de détermination tu t’arranges pour passer ses bras autour de ton cou,  ta penchant pour toi-même passer un bras derrière ses jambes et la faire basculer pour la porter. commune petite fille fragile et fatiguée au terme d’une grosse journée. tu la garde blottie dans tes bras, t’activant déjà pour filer d’ici en vitesse. reposes toi iva. tu poses un dernier regard chaleureux et tendre sur elle avant de te concentrer à nouveau sur la route. la pluie commence à s’apaiser, mais vous êtes déjà bien trop trempé pour attendre plus longtemps. la tempête est terminé, autant entre vous que autour de vous. du moins tu l’espère, priant secrètement pour que vous n’en reveniez jamais à ce genre de confrontation.  


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