Sujet: HIGH HOPES | isha & alcide Lun 9 Mar - 23:51
HIGH HOPES
You leave me not dead but perpetually dying. Δ Mirza Ghalib.
L’après-midi au bord du précipice un régal pour les yeux, je m’ennuie Déroute du corps et de la vie Je m’ennuie Toute cette agitation perpétuelle tout ce calme naturel Où suis-je ? Etranger du ciel, étranger de la terre mère Où vas-tu donc ? J’irai suivre ces nuages voyageurs et ces herbes en fuite Bientôt je te retrouverai, bientôt, un hasard, un adieu, qui sait ? J’aimerais revoir la mer, le sel, ses beautés La mer et son inconstance Les pleurs de la mer
L’eau balaye les impuretés Le froid raffermit les sens On affûte l’épiderme, on se laisse entraîner Torse nu, force herculéenne Je me débats dans les flots, débâcle aquatique Je manque de m’endormir dans ce joli lit de rivière Dédale silencieux de cette ondine qui batifole Source de vie On reprend goût à tout L’imagination s’amoncelle, place aux nuages de rêves C’est un mirage une déroute Ce que le jour doit à la nuit, c’est toi Toi dans cette idylle La magie d’un moment Le regard brille plus longtemps Arrêt sur image Je dis ton nom Un souffle ou une misère « Isha. » L’évidence plombe l’ambiance Je me rends, dépose les armes Un pardon ? Une rédemption ? Je guette son œil artificiel, d’un cliché qu’il prend à l’insu de mon plein gré Fierté d’antan Je ne rêve pas Je ne pleure pas le passé Je n’ai pas oublié, non « Je t’aimais...tu sais ? » Et ça fait mal de l'admettre Une nuit, une fraction de secondes entre nous L'étincelle jumelle Et on peut appeler ça l'amour des invaincus L’amour, ça n’a aucun sens Quel degré d’affection ? J'ai aimé le bleu des nuits La blancheur de nos peaux Le cœur qui hurle, étranglé dans les draps Et ce vice sacré auquel on s'adonne avec allégresse Il a suffi d'un rien tu vois L'amour est amer
Le château de cartes s’écroule, plouf dans l’eau Je me redresse, me hisse hors de ma citadelle Le corps trop maigre qu’on a rogné La vieille carcasse de l’animal en voie de disparition C'est ce que j'suis, un rien du tout Me reconnais-tu ?
Le passé qu’on déterre, mauvais plan Il était seul, nous l’étions tous deux, nous avions survécu un temps Le temps d’un baiser au coin des lèvres Et l’oubli toujours après la nuit On succombe après le point du jour L’aurore est passée, le crépuscule a emporté le cadavre exquis Vers ce je-ne-sais-quoi d’interdit Il est parti.
Dernière édition par Alcide Angst le Mar 10 Mar - 19:37, édité 1 fois
Isha Dakota
VIEUX FRÈRES
Messages : 203 Dans ta tête : Et moi qui croyais que j'étais pas comme il fallait Date d'inscription : 06/03/2015 Localisation : entre les rivières et les hautes lumières
Une vie d'autre temps Vie d'antan: La première fois que tu as vu les hautes lumières: au premier souffle de la naissance, dans la douceur de l'enfance, dans la saveur de l'ignorance
Sujet: Re: HIGH HOPES | isha & alcide Mar 10 Mar - 1:30
high hopes
aux innocents les mains pleines je t'emmène plonger dans la Seine et nager dans les courants forts de Beauchamp nager dans les rivières, remonter les ruisseaux puis prendre un bain brûlant où je laverai ta peau au lait d'ânesse avant de sécher ton corps moi-même, comme avant Δ fauve
l’eau bleu qui se reflète dans tes yeux l’eau bleu qui fait écho aux cieux son corps en dentelle qui se détache dans les flots tes yeux qui cavalent sur les détails de son dos qui s’accrochent sur la transparence de sa peau qui laisse entrevoir la fragilité de ses os ce corps au quel tu as goûté sous le firmament des nuits fauves, tu as enlacé hier tu le connaissais parce que hier tu l’as abandonné là-bas, de l’autres côté des frontières ce corps aux saveurs d’hiver parce qu’il n’est plus le même maintenant il est trop blême maintenant il est trop fragile il flotte comme une île Alcide au corps qui s’oxyde.
il est beau là pas loin de toi enveloppé dans le rayon des hautes lumières loin des échos de cimetières il est beau là sous l’objectif aux abois entre tes doigts tu n’hésites pas jusqu’à ce qu’il se retourne vers toi ses mots qui coulent de sa bouche qui transperce le coeur comme une cartouche qui sonnent comme les regrets tu sens ton corps se serrer dans ta poitrine se flétrir fait s’envoler ton sourire Alcide et tout devient acide.
il se traine hors de l’eau toi tu regardes vers le haut suppliant les cieux de pardonner ton coeur capricieux qui t’a forcé à le laisser qui t’a poussé à l’abandonner lui laissant seulement du vide comme seul lot de consolation au creux du vide le polaroïd a cessé de chanter tes yeux sont retournés se déposer sur ce petit bout d’homme maladroit que tu ne reconnais pas. _ Al… son en suspend ton coeur se déchirant yeux dans les yeux tu te sens miséreux ça reste coincé ça ne veut pas s'échapper. _ je suis désolé... c’est sincère pourtant ça sonne amer parce qu’il est trop tard pour s’excuser il est trop tard pour regretter alors tes yeux fuient de nouveau vont se perdent dans les flots.
t’aimerais filer à nouveau t’envoler échapper à ce déchirement qui lacère ton âme sans ménagement t’es honteux mais aussi curieux de savoir ce qui l’a amené par ici trop loin du gris il dénote dans ce décor pourquoi est-il venu se perdre dans le nord ? _ qu’est-ce-que tu fais ici ? tu demandes ça sans grande confiance en toi adoptant un air nonchalant légèrement suffocant le corps en branle le coeur en branle.
Dernière édition par Isha Dakota le Mer 11 Mar - 16:27, édité 2 fois
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Sujet: Re: HIGH HOPES | isha & alcide Mer 11 Mar - 11:38
HIGH HOPES
Goodbye, my almost lover Goodbye, my hopeless dream I'm trying not to think about you Can't you just let me be ? Δ A Fine Frenzy.
Venir partir Un ticket aller sans retour J’le revois son dos La courbure osseuse La pâle lumière étoilée entre les omoplates J’me souviens des mystères chansons d’hiver Ses bras chaleur d’un âtre L’engourdissement cette nuit-là Rêver les yeux ouverts L’euphorie à pleins poumons Respirer l’odeur de ta peau L’empreinte s’efface déjà Rien qu’une nuit dorée Adorée
Te revoir comme un goût d’excursion nocturne Une fugue Un prélude Tendresse amère La coïncidence plie mon corps Le hasard me coupe dans mon élan J’en tremble tu sais Je ne tiens plus sur mes jambes Je m’affaisse dans cette eau trop pure J’approche, ne sachant si je peux si j’ose un peu J’ai envie de crier reste J’ai envie de me cogner contre toi Un quart d’heure ou vingt ans
Sincère confidence qu’on n’attendait plus Un souffle et des braises Et je suis… Je suis déchiré De partager l’amer de l’amour et de la mer « Désolé…pourquoi t’es parti ? » La question est tiède et demande une réponse brûlante
Mon rêve c’était d’être le tien
Je ne suis plus ce que j’étais Je te dégoûte Je le vois dans ton œil ça ne rime à rien Plus qu’une ombre Un clair-obscur Tu ne vois que l’homme décharné La maladie en moi qui me ronge La peau sur les os Corps qui s’absente Je trébuche sur la vie et ses sentiers érodés
Hors de l’eau un poisson sans domicile fixe Je m’agenouille devant toi petit prince Je n’ai pas la force de te regarder en face Mes yeux sont humiliés Des larmes à demi consommées Je me tais je ressasse « Je viens chercher la paix et le salut de mon âme. » J’ai toujours su que j’étais maudit Un croyant malgré moi Je suis Job Dieu lui a envoyé tous les maux de la terre Il a subi en silence Rien n’a pu ébranler sa foi « Quelle est ta quête à toi ? » Je mords mes lèvres trop sèches Toujours mon regard fait défaut Plus bas que terre Trop loin des étoiles
Messages : 203 Dans ta tête : Et moi qui croyais que j'étais pas comme il fallait Date d'inscription : 06/03/2015 Localisation : entre les rivières et les hautes lumières
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Sujet: Re: HIGH HOPES | isha & alcide Mer 11 Mar - 16:23
high hopes
aux innocents les mains pleines je t'emmène plonger dans la Seine et nager dans les courants forts de Beauchamp nager dans les rivières, remonter les ruisseaux puis prendre un bain brûlant où je laverai ta peau au lait d'ânesse avant de sécher ton corps moi-même, comme avant Δ fauve
des proses en testament faut il toujours avoir des raisons ? n’est-ce pas se bercer d’illusions ? oui, t’es parti parce que tu ne pouvais rien pour lui t’aurais fini par le ronger fini par le rogner à trop vouloir la liberté tu n’as pas appris à aimer t’es qu’un électron libre incapable de trouver un semblant d’équilibre à l’instar d’un papillon qui se pose au hasard tu voles de tocards en tocards butiner les corps avant de t’en aller sans aucun remord des nuits brûlantes aux conclusions navrantes des nuits fauves dans des draps qui servent d’alcôves le temps d’une nuit pour un peu d’amour gratuit puis tu reprends ton chemin au levé des matins.
sa question brûle tu sembles si ridicule un simple égoïste doublé d’un pessimiste parce que tu as peur des saveurs du coeur peur des amours fraudeurs alors dans ta gorge ça reste coincé la réponse ne veut pas se libérer il ne comprendrait pas il ne saisirait pas trop de choses à expliquer trop de chose à regretter t’es désolé de l’avoir laissé espérer désolé de l’avoir laissé s’accrocher t’es désolé d’avoir proféré de fausses promesses silencieuses désolé d’avoir fait naître des illusions trompeuses t’aurais jamais dû t’aurais jamais pu. _ je n’aurais rien pu te donner… ta voix se casse ton assurance se fracasse balayant ce qu’il reste de ce « nous » ce qu’il reste de vous.
il a l’air si fragile à ramper si misérable à tes pieds t’essayes de ne pas t’effondrer face à son image qui vient te terrasser a ses yeux qui te fuient a son corps affaibli tu te sens coupable tu te sens minable il es trop loin de celui que tu as connu trop loin de celui avec qui tu as conclu une brise de vent et il s’envole une brise de vent et il dégringole pourquoi parle-t-il de salut ? ça vie n’est encore qu'au début alors tu grimaces et rejette ta carapace celle qui te force à jouer les distants à jouer au fuyant tu te laisse tomber à ses côtés envoyant valser toute dignité éludant sa question pour une étreinte de réconciliation pour le recouvrir de tes bras pour le serrer contre toi. _ je voulais pas… tu secoues la tête frénétiquement parce que tu mens tu as agis sans te soucier de lui sans même repenser à tout ça depuis c’était sans importance sans aucune romance.
tes mains vont saisir son visage blafard pour pouvoir regarder ses yeux remplis de blizzard pour le supplier pour l’implorer tu ne demande pas le pardon selement de la compréhension. _ t’as l’air si mal… tu le sers contre toi doucement dans tes bras son pauvre corps aux saveurs de la mort regrettant le passé celui que tu as lâchement abandonné sans aucune considération sans aucune explication tu ne saisis pas l’état dans le quel il erre il n’est plus celui d’hier.
Juste une main qui se tend pour les combattants Juste un train qui passe et qu’on laisse filer Juste un instant pour prier Juste un moment pour pardonner Juste un.
Mais t’es plus là déjà Comment te dire Tu ne sais pas donner tu ne sais que reprendre Non tu n’aurais rien pu Rien contre « ça » Ce « ça » vermine Ce « ça » ravage-cœur Rognant les sens des vivants
Les paupières écloses Je te donne ma vie Mais tu la réfutes Tu la balances au clair de lune Une vie c’est quoi entre tes mains ? Une vie c’est fragile, il faut en prendre soin T’es trop loin maintenant
Déjà six pieds sous terre Je laisse faire Il tâte la peau d’un mort-vivant Il dit que j’ai l'air mal Non ça n’fait plus mal Ça enfle ça ricoche en moi Mais ça n’fait jamais mal Car le mal est partout j’ressens plus rien J’vois le monde en rouge Ecorché jusqu’à la moelle Ça saigne La haine est reine C’est un adieu C’est une histoire à reculons Fragile fragile J’irai me bourrer la gueule avec les anges
J’veux plus ramer à contre-courant J’veux plus d’une vie de fiel Vibrant, errant J’veux juste deux bras Une tendresse inespérée Un appel au secours C’est dans le silence que ma voix se brise Un écho impardonnable « C’est rien, t’en fais pas. » Mensonge éhonté J’sais pas comment te dire les maux J’sais pas si…
« Il ne me reste plus longtemps avant de partir. » Métaphore du temps et de l’éphémère Je suis un fantôme Un présent absent Et j’te lâche plus T’es ma bouée de sauvetage « Je veux de beaux souvenirs. Rien que toi et moi. » Je dérobe sa chaleur Je salis de sel sa peau nacre J’pleure pas j’te jure Mais c’est plus fort que moi
« Ne me laisse pas…promis ? » Je veux l’entendre de ta bouche La bouche de nos dérives d’antan Délivrance
Messages : 203 Dans ta tête : Et moi qui croyais que j'étais pas comme il fallait Date d'inscription : 06/03/2015 Localisation : entre les rivières et les hautes lumières
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Sujet: Re: HIGH HOPES | isha & alcide Mer 25 Mar - 0:26
high hopes
aux innocents les mains pleines je t'emmène plonger dans la Seine et nager dans les courants forts de Beauchamp nager dans les rivières, remonter les ruisseaux puis prendre un bain brûlant où je laverai ta peau au lait d'ânesse avant de sécher ton corps moi-même, comme avant Δ fauve
keep me here, my heart is near dans le silence, un mensonge des mots lancinant et qui rongent une voix malade qui ne sonne plus comme une tendre balade il est loin le temps des amours le temps du toujours il est resté là-bas dans les nuits, dans ses draps temps résolu terme échu des mots qui sonnent comme des adieux laissé en murmures pour les cieux des mots qui touchent des mots qui repoussent comme si tu ne le voyais pas il n’y a plus rien qui va son âme se carapate son corps traine la patte son sourire a fané son coeur a renoncé et enfin il l’admet comme si ses jours étaient compté comme si la vie allait l’abandonner son âme le quitter.
pourquoi tant de mystère ? contre quoi lute-t-il avec autant de misère ? qu’elle folie s’est emparée de lui ? pour quel pêché a-t-il dit oui ? tant de questions qui fusent alors que toi tu refuses pourtant c’est évident c’est la maladie qui le ronge en dedans quelque chose d’acide qui ronge et rend livide transparent et tout blanc qui transforme en mort vivant et il s’accroche à toi comme si pour lui, demain ne se lèverait pas comme si sa vie en dépendait comme si il n’y avait que ça que tu puisses lui donner il ne lui reste plus long à vivre seulement des jours où il faut survivre un mal sans nom qui laisse dans son âme une grande désolation et il se raccroche à toi à l’étreinte de tes bras.
ses mots coulent encore lacérant ton corps t’obligeant à de fausses promesses innocemment pleines d’allégresse pour des beaux souvenirs gravés à jamais quelque chose que tu lui a déjà refusé par le passé comme si depuis tout avait changé comme si depuis tu te sentais prêt à assumer mais tu n’en seras jamais capable parce que tes sentiments n’ont rien d’aimable t’es prêts à refuser prêts à le relâcher mais ses larmes finissent par couler sa détresse fini par déstabiliser il a l’air si faible et si triste il est si défaitiste mais toi tu veux encore y croire quelque part il y a encore de l’espoir. _je peux pas… les mots s’arrêtent tu secoues la tête trop de douleur, trop de malheur est-il possible que tu sois à la hauteur ? ses larmes te force se débattant de façon féroce.
et si seulement tu essayais ? pour tout le bonheur qu’il t’a donné pour tous ces souvenir que lui t’a donné et si tu essayais, pour au moins le soulager ? _promis… murmure laissé en suspend qui s’envole avec le vent et tu fermes les yeux pour te persuader un peu mieux tu en es capable, c’est possible parce pour lui tout est accessible il faut seulement que tu te donne la volonté d’y croire pour rien laisser choir pour rattraper tes fautes du passé te faire pardonner de l’avoir abandonner tu lui tiendras la main jusqu’au bout pour ne jamais laisser se terminer votre dernier rendez-vous tu seras le veilleur de ses nuits tu combleras son ennui tu livreras le combat pour décrocher ses sourires à partir d’aujourd’hui jusqu’à son dernier soupir. _je t’abandonnerais plus jamais tes yeux s’ouvrent à nouveau pour un futur un peu plus beau tu le serres un peu plus contre toi comme pour le greffer à tes bras.
il ne tient qu’à toi d’honorer cette promesse de faire disparaître sa détresse de tout lui donner pour ses misérables jours compté il n’a pas que ça comme richesse quelques malheureuses caresses pleines de tendresse un peu d’amour en réconfort de la sincérité pour seul confort et tu ne te déroberas pas surtout pas comme la dernière fois jusqu’au dernier jour tu seras là berçant son corps en lambeau au creux de tes bras pour lui mais aussi pour toi tu te sens prêt à en faire ton roi celui qui mérite toutes tes prières celui qui mérite que tu le porte jusqu’aux hautes lumières alors sur son front tu déposes un baiser pour sceller cette promesse et ne jamais y renoncer du bout des doigts tu sèches ses larmes armer de ton courage comme seul arme pour terrasser ce mal qui le ronge et reposer ses songes.
Sujet: Re: HIGH HOPES | isha & alcide Dim 12 Avr - 18:41
HIGH HOPES
On ne saura jamais. On est né pour ne pas savoir. On aura eu quinze ans, trente ans, et on sera resté seul, toujours, en compagnie des autres et on les aura aimés très fort, à voix basse. Δ Eric Vuillard (Tristesse de la terre).
Les pendules ne sont plus à l’heure On débranche les fils électriques Les écouteurs qu’on balance Il faut écouter maintenant Les vibrations, les chants d’été Il faut vraiment être là Tes promesses tu dois les tenir Pas de faux semblant Pas avec moi J’ai une foi inébranlable Un cœur de titan Je ne baisse pas les bras je vois plus haut Les étoiles m’appellent déjà Tendres murmures dans les rêves trop fades Des désillusions j’en ai plein la tête Mais il y a toujours les lumières de là-haut Que le regard livide fixe sans but Emmène-moi avec toi je t’en prie Isha Tu es beau et fort Moi faible et impotent Je scelle nos retrouvailles Je les scelle d’un baiser au coin des lèvres Comme avant mais c’est différent Goût salé des larmes comme un fluide glacial Flux d’amour désemparé « Tu sais que ça sera... » Tous les jours ça ne sera pas bleu ni rose « Tu vas souffrir. » Je vais t’assassiner malgré moi C'est mon fardeau Ma plaie ouverte Ma peine mon déluge mon péché ma faute
Ses bras autour de moi, citadelle imprenable Dans tes yeux le trouble « Je veux des photos. Des souvenirs que tu garderas. Tu peux faire ça dis ? » Je sais sa passion Je chasse la morosité Les sentiments teintés de noir J’suis pas encore mort que je sache J’suis encore là pour toi Fier décidément Un sourire comme neuf Mon plus beau cadeau ici bas Parce que je t’aime Plus que moi-même Ma vie n’a pas le prix de tes larmes Ta vie c’est le gage de mes derniers rires Les dernières heures seront les plus belles Et je ne laisserai rien ni personne entacher ça On se laissera partir encore une fois Dérive sur le navire de la ruée vers l’or sombre C’est ton nom dans mes songes C’est l’alphabet de ton corps contre le mien Je m’échoue comme un enfant perdu Tes lèvres je les effleure seulement J’en apprivoise le contour Un nouveau départ Une conquête de l’espace Pionnier dans cette aventure La dernière, faites qu’elle soit réussie Je lui dérobe une main On se relève et on part Vers ce je-ne-sais-quoi Au revoir Là-haut