elle est là, la belle, la jeune, l'étoile du soir,
celle qui murmure au vent, à la prairie et à la lune.
elle est là, la belle, la jeune, l'étoile du cœur,
celle qui marche pied nu sur le bois du sol, un plaid comme seul habit.
il fait noir mais en même temps il fait pas nuit,
la lune est la mais elle est timide, derrière les nuages.
c'est un peu l'orage dehors, elle aime pas trop ça zoé, elle préfère,
elle préfère quand il fait beau et doux, quand le vent souffle tranquillement
dans les hautes herbes. quand ça pousse les hautes lumières vers nous.

ce soir les larmes coulent sur les joues de l'enfant,
elle se glisse dans le couloir doucement,
son souffle il est calme
mais en dedans c'est la tempête un peu
comme en dehors.
elle sait pas pourquoi, mais ce soir
l'enfant pleure.

elle pousse du bout des doigts la porte et approche du matelas, ou elle grimpe
et puis doucement, elle s'accroche dans le dos de son protecteur.
elle se glisse sous la couverture, et puis elle ferme les yeux.
elle veux pas le réveiller, mais elle à pas envie d'être seule.

la nuit est tombée, et dans le sommeil l’âme a sombré,
bordés par les rayons de la lune, les rêves se font brumes,
parsemant l’esprit de milles et une images,
de milles et un mirages.
c’est bon d’être de retour à la maison,
le foyer de l’enfance, loin de toutes ces aberrances,
sur la terre  paisible de l’enfance, loin de toute malveillance.
lové dans des draps propres et rassurants,
noyé dans des souvenirs propres et rayonnants.

le frère fuyant est revenu,
parce que par delà les frontières, tout l’a déçus,
le frère fuyant à retrouvé le chemin de la maison,
parce que deux ans loin du nid ont permis de retrouver la raison,
alors il fallait retrouver ses soeurs,
s’éloigner de toutes ces peurs, tous ces malheurs,
retrouver la sagesse, mais aussi l’allégresse.

mais le sommeil est coupé, par une étreinte qui vient le perturber,
ce n’est pas un rêve, ce corps frai contre la fièvre
cette douce respiration et ce coeur frêle qui bat,
il n’y a plus de solitude ici bas,
dans les rayons de la lune c’est Zoé qui s’est dessinée,
c’est la plus petite qui est venu se réconforter,
alors du sommeil tu t’es tiré, d’un bâillement tu as émergé,
de tes doigts tu as embrassé son visage,
comme pour t’assurer qu’il ne s’agissait pas d’un mirage,
mais elle est bien là,
tout près de toi.
_ cauchemar ?
un doux murmure pour ne pas froisser la nuit,
un doux murmure pour ne pas troubler la nuit.

le bout de son nez il est fourré dans les cheveux de son frère,
elle hume son parfum, c'est que ça lui a manqué, ça, à zoé.
quand il est partis elle s'est sentis seule un peu, voir beaucoup, même zoé la fille du vent.
elle a eu peur de la solitude pendant un temps, même si elle était jamais seule l'enfant.
l'enfant du village, elle est toujours bien entourée, mais qui peut rivaliser avec les bras du protecteur ?
personne à part un père.

et quand son visage se tourne et que ses doigts frôlent la peau de la belle,
elle ferme les yeux, elle sourit, elle essais de chasser ses larmes (elle sait pas faire, chasser les larmes)
- je sais pas, je me souviens pas...
elle bouge doucement la tête, comme les félins qui cherchent les caresses,
elle s'approche un peu plus près, comme si elle pouvait se cacher
cachée du monde, cachée de tout
juste avec isha, juste près de lui sous le toit.

- j'ai mal au coeur un peu.
elle murmure elle aussi, comme si fallait pas casser la bulle
comme si (et c'est vrai) le moment est intense tout en étant calme.
elle relève les yeux la belle, l'étoile et regarde le ciel
il gronde, il est si en colère.
- pourquoi il est en colère le ciel ?

Zoé l’innocente,
Zoé l’infante,
la délicatesse incarnée,
le petit coeur fragile, plein de bonté,
Zoé et ses questions,
Zoé encore pleine d’illusions,
l’âme aux saveurs de bonbons,
l’esprit fait de perfection.

son contacte a manqué,
sa présence s’est fait désirer,
sa voix a manqué,
son sourire, dans les souvenirs s’est effacé,
mais tu la retrouve, là contre toi,
cherchant la chaleur dans tes bras,
toute fragile contre toi,
illuminée par la lune qui lui sert d’aura,
elle a les yeux humides,
pourtant elle essaye de se cacher, de faire la timide,
mais ça brille sous les rayons blancs,
puis tu la connais, elle est aussi lisible que les pages d’un roman.

elle a mal au coeur,
ta pauvre petite soeur,
de tes doigts tu frôle le dessous de ses yeux,
troublé par ses aveux,
il faut pas,
pas maintenant que tu es là,
pour la consoler,
pour à nouveau la bercer,
tu tournes ton corps,
pour la prendre dans tes bras et la serrer plus fort.
_ il doit être triste
tête contre tête,
tes yeux se baladent sur la fenêtre,
l’orage gronde dehors,
pendant que tout le monde dort,
sauf ta petite princesse,
ce soir plus que jamais pleine de détresse.
_ il a besoin de pleurer des fois, comme toi, comme moi
un baiser déposé dans ses cheveux qui fleurent bon les saveurs de ton enfance,
l’étreinte de tes bras pleine de bienveillance,
_ pourquoi tu crois que tu as mal au coeur ?
 

il se tourne, le sauveur, il se tourne et la prend dans ses bras,
alors elle soupire doucement, elle est rassurée la gamine, une fois que la tête d'isha touche la sienne.
elle ferme les yeux quand il caresse sa peau, quand il panse les plaies de son coeur d'un petit coup de doigt.
elle ouvre les yeux la petite innocente, elle regarde le visage si doux si dur de son frère
il est grand, mais aussi si petit
il doit tout assumer, même moi aujourd'hui.
- toi aussi tu pleures ?

Elle ferme les yeux à nouveau la jeune, la petite étoile,
elle ferme les yeux et se cale, laisse ses sens s'enivrer de ceux d'isha
isha son bien aimé, son lui qui est elle, pour un nous.
- il faut une raison ? je crois qu'il a juste envie de pleurer...

Elle se demande parfois zoé, pourquoi elle pleure, puis des fois c'est le vent qui viens caresser ses joues, c'est les étoiles qui lui murmurent "pleure, pleure"
- doli et bettie m'ont encore parler du gris aujourd'hui.
le gris, ce mal meurtrie qui crie à la vie combien il est beau et joli,
la belle elle, elle préfère mille fois la mousse et la pluie,
elle préfère, elle préfère mille fois le son du tambour
et les hautes lumières.

les yeux dans les yeux,
tu as cessé de regarder les cieux,
pour plonger dans ses prunelles,
d’un bleu aquarelle,
oui, tu as déjà pleuré,
oui, les larmes ont déjà coulées,
quand la porte s’est refermée,
que vos parents vous ont abandonné,
quand de l’autre côté du monde,
tu as vu tout ce qu’il y avait d’immonde
quand la solitude t’a enlacé,
que ton égoïsme t’a accablé
mais zoé elle est trop douce pour comprendre,
et faut la préserver, car à tes yeux elle ne sera jamais grande.
_ des fois
tu balances la tête pour chasser ses penser,
pour rejeter la fatalité,
oui même les hommes pleurent,
même les protecteurs se leurrent.

mais c’est terminé,
les larmes finissent par sécher,
quand l’amour d’une soeur est là pour les imbiber,
quand l’amour d’une soeur est là pour tout effacer,
blotti dans tes bras,
à murmurer doucement contre toi,
pour renouer avec le passé,
te redonner dans une étreinte, tout ce que tu as regretté,
son petit coeur meurtri,
qui pleur dans la nuit,
sans raison d’après elle,
seulement parce que ce soir, son coeur est en dentelle.
_ non tu as raison ma belle
sur son visage, douces caresses
une main pleine de tendresse.

la nuit est paisible,
jusqu’à ce que ses mots deviennent nuisibles,
le gris là-bas, de l’autre côté,
le gris là-bas qui t’a creusé,
pourquoi s’en soucier ?
pourquoi vouloir y goûter ?
la ville et ses saveurs acides  
la ville qui dans le coeurs des hommes fait l’effet d’un génocide,
ton corps, ton visage se durcissent,
la colère et l’amertume se hissent.
_ faut pas les écouter Zoé, le gris faut le laisser où il est
les murmures se sont envolés,
le silence, tu l’as troublé,
Doli et Bettie, qui n’en peuvent plus d’ici,
mais là-bas c’est pas beau,
là-bas il n’y a que des barreaux,
pas de forêt où courir,
pas de beaux jours bercés de sourires.
_ il n'y a rien pour nous là-bas, crois moi

elle à bien grandis la gamine, son corps
ses cheveux aussi, puis son coeur
mais c'est toujours l'enfant, l'enfant dakota, l'innocente zoé.
zoé, elle, elle veut pas trop grandir, trop grandir ça fait mal apparemment, enfin (plus la bas dans le gris que ici)
alors elle remonte un peu ses jambes contre elle,
pas en boule mais presque, elle se blottis contre isha

peau contre peau
coeur contre coeur
frère contre soeur.

il parle plus fort le protecteur, et surprise elle relève la tête zoé,
ses doigts, ses petits doigts glissent sur les joues d'isha
elle caresse avec douceur sa peau, sa peau si pâle
- j'ai pas envie d'y aller moi, de toute façon
elle sourit la gamine, et elle relève la tête doucement et chastement
c'est ses lèvres contre celle de son amour
(parfois, il a des allures de papa, j'me rappelle un peu)

elle repose sa tête tout contre lui, ses larmes, elles coulent plus
c'est normal puisqu'il est là maintenant.
- ça veux dire quoi une catin, isha ?
elle ferme les yeux la gamine, et tout doux sur le torse de son frère,
elle retrace les écritures qu'elle sait pas ce que ça veux dire non plus.
elle sait pas grand chose, l'enfant, mais a t-on besoin de savoir ?
(pour vivre bien)

dans tes bras elle se laisse bercée,
dans la nuit elle se laisse bordée,
mais Zoé elle a pas la langue dans sa poche,
seulement tu peux pas lui faire de reproche,
elle est loin de tout ça,
Zoé, elle connait pas,
elle se laisse porter par les rêves des autres,
et elle pose les questions qui dans sa tête trottent,
et toi tu déchante,
sous la colère grimpante,
et elle comprend,
qu’elle a abordé un sujet dérangeant,
elle ne veut pas y aller,
elle ne veut pas y goûter,
et comme pour promettre tout ça,
pour calmer un peu la hargne qui s’empare de toi,
elle embrasse tes lèvres,
pour faire disparaître la fièvre.

Zoé aux baisés volés,
qui sait toujours se faire pardonner,
Zoé à qui on ne peut en vouloir,
elle et son sale pouvoir,
alors tu la serres à nouveau,
pour profiter de cet instant trop beau,
qu’il serait regrettable de gâché,
juste parce que tu te laisse facilement emporté,
parce ce maudit sujet,
qui fait écho à ton coeur blessé,
et tu fermes les yeux,
pour te concentrer sur vous deux,
renouer avec le passé,
que tu as lâchement laissé filer,
ta soeur au creux de tes bras,
juste là pour toi.

mais sa voix vient de nouveau troubler le silence,
te forçant à reprendre conscience,
ta gorge se serre,
sa question tombe lourde, comme une pierre,
sous la surprise tu rougis,
confus et abasourdi,
ce mot dans sa bouche innocente,
lui donne des allures indécentes,
tu te redresse et la regarde,
bien perché sur tes gardes.
_ une femme qui se fait payer pour qu’on puisse avoir son corps…
ta voix se casse,
tu as l’impression d’être dans une impasse,
pourquoi te parle-t-elle de ça ?
pourquoi pose-t-elle la question à toi ?
c’est tellement différent d’ici,
ça ne concerne que le reste du monde obscurci.
_ où as-tu entendu ça ?
ton visage se crispe dans une grimace,
tu redeviens glace,
maudissant les oreilles curieuses de ta soeur,
que tu as arrêté de serrer contre ton coeur,
t’es gêné d’aborder un tel sujet,
parce que toi tu connais,
c’est admettre que tu as succombé aux folies de l’extérieur,
payer pour avoir des droits sur un postérieur,
c’est misérable,
peut-être même abominable,
mais ça ne la regarde pas,
de savoir qui passe dans tes draps.

(il fait nuit dehors, j'ai besoin d'oxygène encore)
il se redresse isha, il est tout rouge et elle comprend pas trop pourquoi,
c'est marrant parce que, comme ça fait longtemps,
des fois elle le reconnait pas, elle se demande si ça fait tant changer,
là-bas (où au fait?)
et la fille du vent, bordée dans un rayon de lune, nue sous les couvertures, elle tourne la tête
et puis elle s'en veut un peu, parce qu'il a l'air en colère
comme si... elle avait fait une bêtises.
ses larmes sont faciles et elle croit qu'il lui en veut à elle
elle répond d'une toute petite voix
- de dehors.. bettie peut-être... je sais plus
pas qu'elle ai peur mais, il a l'air si colère.

mais zoé ça l'intrigue, alors elle doute de continuer à en parler ou pas
elle se redresse l'enfant, le plaid tombe de ses épaules et dans la lune et les étoiles
elle s’assoit en tailleurs, joue avec ses doigts
- mais... pourquoi on devrait payer pour... avoir un corps ?
elle baisse les yeux la belle, elle croit avoir fait une bêtise,
comme quand...
comme quand elle as voulu lire le journal de doli et qu'elle à crié très très fort
(pour rien, de toute façon elle sait pas très bien lire, la jeune)

ses yeux elle les contrôle pas, et les larmes qui perlent non plus
pourtant elle a pas envie de pleurer elle, mais son corps il s'exprime tout seul
isha il a l'air si froid, si colère
- pourquoi tu me grondes isha ? kaya (ça veux dire petite soeur) à rien fait.
elle relève les yeux l'enfant, sur son frère,
elle plonge ses yeux forêt dans l'océan de son âme,
elle aimerais comprendre pourquoi c'est la tempête dans la mer.

tu as changé,
maintenant tu deviens mauvais,
parfois tu deviens amer,
tu envois tout en l’air,
comme si le monde entier en avait après toi,
tu te referme dans ton désarroi,
mais Zoé elle a rien fait,
pourtant tu l’effraie,
avec ta grosse voix sévère,
ta mine amer,
elle redevient l’enfant,
la même qu’avant,
quand vos parent vous ont abandonné,
que tu étais là pour la consoler,
ça fait mal,
de voir ton sang froid qui se fait la malle
elle a pas besoin de ça,
seulement du réconfort de tes bras.
_ Bettie… faut pas l’écouter
le front plissé,
les rides creusées,
le temps à passé sur toi,
maintenant tu ressemble à un vieux roi,
le roi des grincheux,
dans son royaume brumeux.

t’auras le temps plus tard pour les remontrances,
pour dire à Bettie de stopper avec ses aberrances,
c’est mauvais pour Zoé,
mauvais pour sa naïveté.
_ dans le gris tout se vend et s’achète, même ça
dans ta voix coule l’amertume,
celle aux saveurs de bitume.
_ c’est pas de l’amour Zoé, juste du sexe
tes yeux se perdent dans le dos nu de ta soeur,
c’est si loin de la pureté de son coeur,
c’est pour le sujet est aussi délicat,
il y a tant de choses qu’elle ne comprendrait pas,
si douce et si fragile,
rien sous les griffes acérée de la ville,
Zoé sans pudeur,
Zoé la main sur le coeur,
il suffirait d’un rien pour la perdre,
dans ce dédale de béton qui finirait par l’éteindre.

tu soupires ton embarra,
rejetant tes draps,
tu lui a fait de la peine,
ses larmes refont des siennes,
tu replaces son plaid sur ses épaules,
pour stopper son manque de pudeur dans son envol,
du bout des doigts tu caresses sa joue,
comme si c’était un précieux bijou.
_ excuses moi, je voulais pas te gronder...
ta main va saisir la sienne,
pour la serrer tendrement dans la tienne,
un baiser déposé sur la peau que son épaule offre,
tu refermes sagement le coffre,
celui de la colère,
celui où se range ton humeur austère.
_ tu vois comme je suis devenu avec le gris ?
ton front contre sa tête,
tu laisses sortir la tempête,
à l’instar de ce qui se passe de l’autre côté de la fenêtre,
tes propres larmes te prennent en traître
_ je veux pas qu’il t’abîme aussi…
tu les laisse se dérober,
ça fait longtemps que tu n’as pas pleuré,
ça fait trop longtemps que tu gardes tout ça,
bien planqué au fond de toi.

Si il faisait jour zoé, zoé elle serait nue pieds
et la musique elle chanterait, sur des airs de jazz elle bougerais
Si il faisait jour zoé, zoé elle passerait son temps dehors et puis elle,
sûrement qu'elle irait voir les gens pour danser un peu.
Mais zoé la elle est dans la nuit, dans les bras de la lune
et puis c'est le regard dur de son frère sur elle
et puis elle comprend rien l'enfant.

Elle, elle venait chercher un peu de réconfort parce que la déesse de la nuit
elle à criée un peu trop fort dans sa tête, et puis que ses larmes elles coulent.
Elles coulent et le frère protecteur, même pas il les regarde,
parce qu'il est trop colère,
parce qu'il est trop tempête
il voit plus devant lui, le frère protecteur, il voit plus qu'en lui, plus que trop loin là-bas, dans les méandres du gris, dans les grosses traces de noir dans son cœur. Alors zoé, elle, elle à un peu peur aujourd'hui, presque elle aimerais partir.
Ses mots ils font mal au cœur, mal en dedans.
Ses mots écorces
ses mots écorches


Mais après bon, il touche sa joue à zoé, et sa caresse l'apaise
(un peu)
c'est plus facile quand y'as le contact pour zoé. Elle sais pas trop utiliser les mots,
c'est compliqué pour décrire les sentiments, pourquoi juste pas regarder ?
c'est plus facile (non?) et puis plus juste, au moins (oui) ça va droit au cœur les sentiments
elle baisse les yeux zoé, pas qu'elle cache ses larmes non, elle veut juste voir encore un petit peu
la main qui tiens la sienne
elle était douce avant, maintenant elle est un peu dur,
elle était plus petite je crois, maintenant elle est grande
alors zoé doucement elle la caresse, cette main qu'elle chérie,
qui avant passait toujours dans ses cheveux, puis sur sa peau un peu.
- t'es tout colère...
zoé elle aurait bien voulu parler un peu, avec des vrai mot (j'veux dire, une vrai discussion)
pour pouvoir aider un peu son protecteur
mais zoé, elle sait pas faire, parler, elle sait que câliner, jouer, aimer, aider.

Le gris.
Le gris ça a l'air sale
pas beau du tout
pas doux du tout
Le gris, a a l'air gris.

Et zoé elle aime la couleur, elle aime quand les gens sont couleurs
zoé elle frotte doucement sa joue contre celle de son frère, sa tête contre la sienne
et puis ses larmes et puis ses mots,
et puis zoé elle attrape les pans de son plaid
et puis zoé elle s'approche un peu plus de son frère, c'est sa tête dans son cou
et la tête de son frère contre elle

larme à larme
pas d'armes
que les âmes.
- t'avais qu'à pas partir..