zoé est sortie comme une fleure du chalet, elle à essayé de tirer isha de son lit pour qu'il vienne avec elle au marché, mais isha lui il voulait juste dormir et profiter.

zoé à haussé les épaules, à emmener les deux chiens après leur avoir laissé de temps de manger, en les regardant faire, en jouant avec ses cheveux. elle à pris un des jolis paniers de maman et est partie pour le marché.

zoé, elle arrive, elle sourit et quand elle croise quelqu'un qu'elle connait elle s'approche pour l'embrasser, dire bonjour. c'est calme ce matin, y'as surtout les grandes personnes qui sont là, qui échangent ce dont ils ont besoin.

zoé cherche, fouine, fouille, regarde avec ses yeux d'enfants, s'arrête devant un stand de sculptures en bois, caresse du bout des doigts. zoé aime, zoé sourit. c'est toujours comme ça avec elle.

un quelque à côté d'elle s'approche, zoé lève sa petite tête pour le regarder et lui demande gentiment
- tu as bien dormis cette nuit ???

ce matin, t'as ouvert les yeux,
et le soleil t'a aveuglée à travers les rideaux de la cabane,
forme de salutations un peu violente.
t'as grogné un peu, avant de t'enfouir sous les couvertures.
encore une nuit solitaire, noyée au milieu de tant d'autres.
tu ne les comptes plus, lise, toi qui a perdu la notion du temps,
depuis que ton amoureux t'a abandonnée dans le gris.
au bout d'un moment, tu te lèves, parce qu'il le faut bien.
chacun de tes gestes est guidé par la nécessité, et pas par l'envie.

ablutions, baiser sur la joue de papa, et t'es dehors,
bras étendus, offert au soleil naissant
qui réchauffe un peu ta peau en papier à cigarette.
tu fais toujours comme ça.
te lever plus tôt que papa pour esquiver le petit déjeuner,
puis t'enfuir vers la librairie, où tu ne verras personne avant plusieurs heures.
c'est comme ça, ils sont rares à se lever, comme toi, avec le soleil.
certains le font tout de même, comme la jolie zoé.
tu l'aperçois au stand des sculptures, et son sourire t'éblouie.
tu t'approches doucement.

- pas terrible, tu n'étais pas là...
et son frère non plus, son frère dont les étreintes brûlent te manquent à mourir.
délicatement, tu te penches pour embrasser sa joue,
et poser ta tête sur son épaule.
pendant tout ce temps dans le gris, la joie et la douceur de zoé t'ont fait défaut.
peut-être qu'avec elle, tu n'aurais pas écouté maman.
mais tu l'as fait, et cela t'a coûté isha.
depuis ton retour, zoé s'use à te répéter, la nuit,
des mots d'amour qui te font pleurer.
mais zoé ne peut pas tout le temps être là,
et chaque obscurité sans elle est une épreuve.
- et toi, alors ? tu vas bien ?
petit sourire tendre, qu'elle ne verra peut-être pas, la douce.

zoé ferme les yeux tout doucement quand lise l'embrasse sur sa petite joue fraîche, elle à envie de l'embrasser elle aussi mais elle reste tranquille pour qu'elle puisse rester sur son épaule, tout gentiment.
- je suis désolée, j'étais chez jude cette nuit. tu as vu la lune ? elle était super jolie jolie.

zoé s'en veut un peu de pas avoir été là pour lise et de la voir triste à cause de ça, et fatiguée aussi. la petite fille finis par bouger pour la prendre délicatement dans ses bras, partageant son amour et sa chaleur. zoé lui répond avec douceur, avec amour
- oui ça va.

les chiens disent bonjour à lise avec tout l'amour de l'animal, et zoé rigole en sentant la truffe humide d'un des deux sur sa main. elle lâche alors lise pour caresser l'animal avant de se redresser, prendre la main de lise dans la sienne, de son autre libre montrer les sculptures
- tu as vu ? c'est trop jolie, trop trop trop jolie.

des biches, des chevaux, des lapins, la vie d'ici aussi proches des animaux hantent nos artistes, ressentent leur sauvagerie. zoé regarde lise avec un grand sourire et caresse sa joue avec douceur
- tu pourras me refaire le chose que t'as fait avec mes cheveux l'autre jour ? c'était joliiii.
zoé parle pas très bien mais zoé aime beaucoup alors, tout le monde sourit quand zoé fait des fautes.