Nostalgie des temps anciens, la nostalgie quand on est heureux, c'est pas bien. La nostalgie ça prend au cœur, ça oppresse, ça demande à sortir sous forme de larmes ou de cris. Alors quand la nostalgie me rend visite, je sors.
Rieu ressemble beaucoup au petit village qui était proche de la réserve, là où je suis née, au Nouveau Mexique. La nuit, les rues son silencieuses, alors je peux laisser la nostalgie venir de son ombre glaciale. Je laisse quelques gouttes couler le long de mes joues, je les laisse choir pour nourrir la terre. Je n'ai pas honte de pleurer, c'est juste que je ne le devrais pas. Ma famille me manque mais elle est toujours avec moi dans mon coeur. Partout où je suis ils m'accompagne. Et puis, les anciens sont là eux, ils m'aide et m'assistent.
La tristesse qui prend au tripes, c'est naturel pour quelqu'un qui est loin de ses amis et de sa famille. Même si j'ai trouvé mon chez moi, rien ne peut être absolument parfait, des fois on se sent mal en dedans sans pouvoir expliquer pourquoi.

Le sol sous mes pieds nu est froid mais aussi chaud, chaud de toute cette vie qui sommeille en ces demeures. Je me demande qui vit là, ce que ces gens peuvent bien faire de leur vie, si ils ont une famille, si elle est ici ou là-bas. Je regarde le ciel qui me renvois des milliers d'étoiles en réponse, alors je sourie, je ne sais pas pourquoi, regarder les étoiles ici m'a toujours fait sourire.
Comme un sentiment sur mon dos, une sensation dans mon échine, je crois que quelqu'un me regarde quelque part. Me voir ainsi sourire les larmes aux yeux doit être étrange. Je cherche du regard qui pourrait être là et au dessus d'un balcon je vois une petite frimousse. Il n'a pas l'air fatigué, c'est bien étrange en cette heure tardive. Je me demande qui il est, ce qu'il fait, pourquoi il n'arrive pas à trouver le sommeil. Alors je lui sourie à lui aussi.
"Salut !"

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